10e Édition ! 3 Jours ! 4 Scènes ! 60 Concerts !
« Vu que l’année dernière, je me suis retrouvée à payer plein pot mon pass 3 jours car évidemment, comme je n’avais pas réservé à Noël, mes groupes préférés étaient bien répartis sur l’ensemble du week-end (loi de Murphy oblige), cette année, j’ai prudemment acheté le précieux sésame de Rock en Seine dès le mois de décembre… et bien sûr, le vendredi de cette édition 2012 ne me passionne pas. Mais ce n’est pas un drame puisque la différence entre deux et trois jours lorsque l’on réserve à Noël est de…1€ ! En ce vendredi donc, j’aime bien Billy Talent (vus en première partie de Green Day en 2010) mais une programmation en tout début d’aprem me dissuade de m’y rendre. Ceci étant probablement dû au cafouillage de dates chez les Canadiens, annoncés tout d’abord le dimanche à Saint-Cloud… alors que Leeds les avait depuis bien longtemps programmés ce jour-là ! Je suppose qu’ils devaient ouvrir de nouveau pour les Californiens, c’est raté et c’est dommage pour moi… mais bon, j’aurais aussi pu bouger mon cul de bonne heure me direz-vous. Ma fainéantise ne s’arrête pas là, Guillaume (qui comptait ne faire que le samedi mais a gagné des entrées pour les 3 jours), ne s’intéressant qu’à Placebo, n’ayant pas posé sa journée, et Priscillia, notre amie normande, ne se sentant pas d’attaque pour une longue journée avec ses cinq mois de grossesse, je me dis qu’après tout, autant que j’arrive en même temps que tout le monde. Exit Dionysos donc, que je n’ai pourtant jamais vus sur scène (mais je suis sûre que si l’envie m’en prend, ça ne devrait pas être difficile de les voir), nous arrivons tous les quatre (avec Sébastien, le futur papa) alors que la nuit est déjà presque tombée sur le parc. Nous sommes en voiture, car nous craignons l’affluence dans le tramway… mais c’est une mauvaise idée, car nous avons commencé la soirée par une bonne marche à pied, la moindre place de stationnement étant bien sûr prise d’assaut.
De ce fait, nous arrivons sur le site alors que les Islandais de Sigur Rós montent sur la scène de la Cascade. Je connais peu, mais vu tout le bien que j’ai lu de ce concert depuis, j’ai probablement fait une erreur en continuant ma route vers les stands, à la recherche d’un kebab pour Guillaume… Tant pis, nous allons nous installer tranquillement devant la Grande Scène pour nous sustenter et attendre Placebo, dont Priscillia est fan et que Guillaume et moi avons pas mal écouté à une époque.
À 22h, le trio anglais monte sur scène après une intro qui m’a paru un peu longuette. Enfin trio, sur le papier, car plusieurs musiciens s’ajouteront pendant la soirée à la basse du longiligne Stefan Olsdal, la batterie de Steve Forrest et la guitare du leader, Brian Molko ; notamment, une violoniste. Le son est correct pour un festival de plein air, mais le groupe semble un peu en pilotage automatique (en tout cas, de mon point de vue de « novice »). Molko, pourtant bilingue, s’adressera peu au public, il nous remerciera tout de même d’avoir bravé l’orage pour les voir ( ???) et annoncera qu’il a une grenouille dans la gorge (oui, les Anglais n’ont pas de chat dans leur expression à eux ^^) ce qui ne sera pas pour rassurer les fans, au vu de la récente annulation des Londoniens au Frequency Festival en Autriche, après une seule chanson interprétée. Mais si Brian ne semble effectivement pas en grande forme (Guillaume me fera remarquer qu’il est couvert de sueur, et ce, dès les premiers titres), il assurera bien le concert en entier, pendant une heure et demie où défileront gros tubes pour notre plaisir (Battle For The Sun, Every You Every Me, For What It’s Worth…) et d’autres titres que je ne connaissais pas mais qui n’étaient pas forcément obscurs, c’est juste que je n’ai jamais écouté un album du groupe en entier (pas même celui que je possède, Sleeping With Ghosts, ou alors c’était il y a vraiment très longtemps). Je suis étonnée de l’absence de l’énorme Protect Me From What I Want, et de manière générale, du fait que Brian ne se donne pas la peine de chanter en français devant un public tout désigné. Certains passages me paraissent lents, et ce n’est que sur le final avec The Bitter End que je commence à vraiment rentrer dans le concert, mieux vaut tard que jamais (titre qu’une grande partie du public semblait d’ailleurs attendre tout comme moi, pour une fois que je suis raccord avec la foule, c’est assez rare pour être souligné). Je regrette juste que le groupe n’ait pas davantage prolongé le plaisir sur ce morceau.
Le rappel sera constitué de quatre titres, dont une reprise de Kate Bush qui semble bien appréciée par le public, et un inédit, B3, qui figurera sur le prochain album prévu pour 2013. Je repars de Saint-Cloud un peu déçue, ayant récemment appris que Brian est un grand fan de Sonic Youth, j’espérais plus de passages noisy et d’improvisation, et paradoxalement, plus de tubes aussi, notamment Pure Morning. Mais le concert était malgré tout d’un bon niveau pour un groupe dont la présence en headliner a beaucoup été décriée et que certains considèrent come appartenant au passé. Pour ma part, j’ai adoré le nouveau titre (et tout le rappel, d’ailleurs) et je pense qu’ils ont encore de belles années devant eux, malgré mon impression mitigée sur le concert dans son ensemble.
Allez il faut rentrer se coucher, demain, les choses sérieuses commencent ! Malheureusement, en rentrant, une mauvaise nouvelle vient m’énerver et perturber mon sommeil : le concert de Green Day lundi au Trianon, pour lequel je m’inquiète de trouver des places depuis deux jours, est finalement annulé, pour cause de conflit de planning et sans une excuse par le site officiel. Si l’idée d’enchaîner quatre jours de concert ne m’enchantait guère, je suis déçue de l’occasion manquée de voir le groupe interpréter des morceaux rares dans une petite salle, vexée par le manque d’explications concernant cette annulation, et triste pour tous les gens de l’Idiot Club qui se sont démenés pour s’organiser, ont peut-être réservé train et hôtel, tout ça pour rien. Bon, il reste encore le concert de dimanche… »
De ce fait, nous arrivons sur le site alors que les Islandais de Sigur Rós montent sur la scène de la Cascade. Je connais peu, mais vu tout le bien que j’ai lu de ce concert depuis, j’ai probablement fait une erreur en continuant ma route vers les stands, à la recherche d’un kebab pour Guillaume… Tant pis, nous allons nous installer tranquillement devant la Grande Scène pour nous sustenter et attendre Placebo, dont Priscillia est fan et que Guillaume et moi avons pas mal écouté à une époque.
À 22h, le trio anglais monte sur scène après une intro qui m’a paru un peu longuette. Enfin trio, sur le papier, car plusieurs musiciens s’ajouteront pendant la soirée à la basse du longiligne Stefan Olsdal, la batterie de Steve Forrest et la guitare du leader, Brian Molko ; notamment, une violoniste. Le son est correct pour un festival de plein air, mais le groupe semble un peu en pilotage automatique (en tout cas, de mon point de vue de « novice »). Molko, pourtant bilingue, s’adressera peu au public, il nous remerciera tout de même d’avoir bravé l’orage pour les voir ( ???) et annoncera qu’il a une grenouille dans la gorge (oui, les Anglais n’ont pas de chat dans leur expression à eux ^^) ce qui ne sera pas pour rassurer les fans, au vu de la récente annulation des Londoniens au Frequency Festival en Autriche, après une seule chanson interprétée. Mais si Brian ne semble effectivement pas en grande forme (Guillaume me fera remarquer qu’il est couvert de sueur, et ce, dès les premiers titres), il assurera bien le concert en entier, pendant une heure et demie où défileront gros tubes pour notre plaisir (Battle For The Sun, Every You Every Me, For What It’s Worth…) et d’autres titres que je ne connaissais pas mais qui n’étaient pas forcément obscurs, c’est juste que je n’ai jamais écouté un album du groupe en entier (pas même celui que je possède, Sleeping With Ghosts, ou alors c’était il y a vraiment très longtemps). Je suis étonnée de l’absence de l’énorme Protect Me From What I Want, et de manière générale, du fait que Brian ne se donne pas la peine de chanter en français devant un public tout désigné. Certains passages me paraissent lents, et ce n’est que sur le final avec The Bitter End que je commence à vraiment rentrer dans le concert, mieux vaut tard que jamais (titre qu’une grande partie du public semblait d’ailleurs attendre tout comme moi, pour une fois que je suis raccord avec la foule, c’est assez rare pour être souligné). Je regrette juste que le groupe n’ait pas davantage prolongé le plaisir sur ce morceau.
Le rappel sera constitué de quatre titres, dont une reprise de Kate Bush qui semble bien appréciée par le public, et un inédit, B3, qui figurera sur le prochain album prévu pour 2013. Je repars de Saint-Cloud un peu déçue, ayant récemment appris que Brian est un grand fan de Sonic Youth, j’espérais plus de passages noisy et d’improvisation, et paradoxalement, plus de tubes aussi, notamment Pure Morning. Mais le concert était malgré tout d’un bon niveau pour un groupe dont la présence en headliner a beaucoup été décriée et que certains considèrent come appartenant au passé. Pour ma part, j’ai adoré le nouveau titre (et tout le rappel, d’ailleurs) et je pense qu’ils ont encore de belles années devant eux, malgré mon impression mitigée sur le concert dans son ensemble.
Allez il faut rentrer se coucher, demain, les choses sérieuses commencent ! Malheureusement, en rentrant, une mauvaise nouvelle vient m’énerver et perturber mon sommeil : le concert de Green Day lundi au Trianon, pour lequel je m’inquiète de trouver des places depuis deux jours, est finalement annulé, pour cause de conflit de planning et sans une excuse par le site officiel. Si l’idée d’enchaîner quatre jours de concert ne m’enchantait guère, je suis déçue de l’occasion manquée de voir le groupe interpréter des morceaux rares dans une petite salle, vexée par le manque d’explications concernant cette annulation, et triste pour tous les gens de l’Idiot Club qui se sont démenés pour s’organiser, ont peut-être réservé train et hôtel, tout ça pour rien. Bon, il reste encore le concert de dimanche… »
Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité et il est devenu LE dernier grand rendez-vous de l'été en France. 110.000 visiteurs estimés pour 2012.
(http://www.rockenseine.com/fr/)
(http://www.myspace.com/rockenseine)
(http://fr-fr.facebook.com/rockenseine)
Placebo est un groupe de rock alternatif créé en 1994 à Londres et originellement appelé Ashtray Heart, La musique et les textes de Placebo se distinguent par une inclination romantique exacerbée. Autrefois allié à une imagerie provocante et excessive, ce romantisme exubérant s'inscrit désormais dans une attitude bien plus introvertie. Opérant un changement progressif de son image et de sa musique, adoucissant le punk-rock de ses débuts avant d'incorporer des samples, Placebo a gagné une reconnaissance internationale et est connu du grand public pour ses titres Pure Morning, Every You Every Me, Special K, The Bitter End ou encore Meds.
Studio Albums
Placebo (1996)
Without You I'm Nothing (1998)
Black Market Music (2000)
Sleeping with Ghosts (2003)
Meds (2006)
Battle for the Sun (2009)
Eps
Live at La Cigale - 2006
Exclusive Session - 2007
Extended Play '07 - 2007
iTunes Live: London Festival '09 - 2009
iTunes Live: At Angkor Wat - 2011
Compilations
Covers - 2004
Without You I'm Nothing (1998)
Black Market Music (2000)
Sleeping with Ghosts (2003)
Meds (2006)
Battle for the Sun (2009)
Eps
Live at La Cigale - 2006
Exclusive Session - 2007
Extended Play '07 - 2007
iTunes Live: London Festival '09 - 2009
iTunes Live: At Angkor Wat - 2011
Compilations
Covers - 2004
Brian Molko – lead vocals, guitars, bass, keyboards (since 1994)
Stefan Olsdal – bass, guitars, keyboards, backing vocals (since 1994)
Steve Forrest – drums, percussion, backing vocals (since 2008)
+ Current touring members
Bill Lloyd – bass, keyboards, piano (since 1998)
Fiona Brice – violin, keyboards, theremin, percussion, backing vocals (since 2008)
Nick Gavrilovic – guitar, lap steel guitar, keyboards, backing vocals (since 2009)
Stefan Olsdal – bass, guitars, keyboards, backing vocals (since 1994)
Steve Forrest – drums, percussion, backing vocals (since 2008)
+ Current touring members
Bill Lloyd – bass, keyboards, piano (since 1998)
Fiona Brice – violin, keyboards, theremin, percussion, backing vocals (since 2008)
Nick Gavrilovic – guitar, lap steel guitar, keyboards, backing vocals (since 2009)
La Setlist du Concert
PLACEBO
PLACEBO
01. Leeloo Intro
02. Kitty Litter (Battle For The Sun - 2009)
03. Battle for the Sun (Battle For The Sun - 2009)
04. Every You Every Me (Without You I'm Nothing - 1998)
05. Speak In Tongues (Battle For The Sun - 2009)
06. Black-Eyed (Black Market Music - 2000)
07. Special Needs (Sleeping with Ghosts - 2003)
08. For What It's Worth (Single - Battle For The Sun - 2009)
09. I Know (Placebo - 1996)
10. Slave to the Wage (Black Market Music - 2000)
11. Bright Lights (Battle For The Sun - 2009)
12. Meds (Meds -2006)
13. Teenage Angst (Placebo - 1996)
14. Song to Say Goodbye (Meds -2006)
15. The Bitter End (Sleeping with Ghosts - 2003)
Encore
16. Running Up That Hill (Kate Bush Cover)
17. Post Blue (Meds -2006)
18. B3 (New Song)
19. Infra-red (Meds - 2006)
02. Kitty Litter (Battle For The Sun - 2009)
03. Battle for the Sun (Battle For The Sun - 2009)
04. Every You Every Me (Without You I'm Nothing - 1998)
05. Speak In Tongues (Battle For The Sun - 2009)
06. Black-Eyed (Black Market Music - 2000)
07. Special Needs (Sleeping with Ghosts - 2003)
08. For What It's Worth (Single - Battle For The Sun - 2009)
09. I Know (Placebo - 1996)
10. Slave to the Wage (Black Market Music - 2000)
11. Bright Lights (Battle For The Sun - 2009)
12. Meds (Meds -2006)
13. Teenage Angst (Placebo - 1996)
14. Song to Say Goodbye (Meds -2006)
15. The Bitter End (Sleeping with Ghosts - 2003)
Encore
16. Running Up That Hill (Kate Bush Cover)
17. Post Blue (Meds -2006)
18. B3 (New Song)
19. Infra-red (Meds - 2006)
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