Première Partie : Moloko Velocet
« J’ai pris une grande décision en ce début de mois de septembre, c’est de participer le plus possible à des concours pour gagner des invitations de concert, en faisant attention pour ceux qui peuvent être «Sold-out»... Après Chrome Hoof la semaine dernière, voila que j’ai, une nouvelle fois, fais bonne pioche en gagnant une entrée pour The War On Drugs, un de ces groupes pour lesquels j’ai au fond de moi un petit coup de cœur car je sais qu’il ne rempliront jamais des grandes salles (ni des salles moyennes d’ailleurs). Is sont trop tordus dans leur musique, qui reste difficile d'accès pour le grand public mais c’est pas grave pour moi car j’ai j’aime.
Je m’attendais à voir très peu de monde à cette soirée et bonne surprise la salle est confortablement remplie, je retrouve Philippe M mais aussi Céline et Flav sans oublier Juliette. En première partie, Moloko Velocet un groupe venant de Lille au nom plutôt énigmatique. Ils sont cinq sur scène: 1 clavier , basse/batterie et deux guitares. Petit reproche le manque de communication avec le public et l’impression que tout se fait sans presque un mot. Sinon on évolue dans un univers psyché pour le premier morceau ou les repères sont faciles à prendre puis par la suite dans des univers tristes et un peu morbide. Intéressant mais parfois dans une même chanson on se perd un peu car il y a des liens qui ne sont pas évidents. Le chanteur qui ressemble un peu à Tarantino va passer de la guitare Vox style garage sixties à une 12 cordes assez bizarroïde. A droite une jolie claviérist en tailleur assis la plus part du temps... d’hommage que le son de l’orgue soit trop masqué par les guitares. Le défaut inhérent du groupe c’est certainement une trop grande uniformité, je n’arrive pas à trouver un morceau qui suscite en moi l’admiration ou plutôt une pointe d’émotion, c’est bien mais sans plus. La fin du concert se révèlera d’un meilleur niveau avec un avant dernier morceau dont le final tout en fuzz sera réconfortant. Qu’en au dernier morceau il sera sonique tout simplement, comme si le groupe lâchait enfin les chevaux. 42 minutes de concert ce qui n’est pas négligeable mais avec, une impression mitigée à la fin du set pour ces manques de direction évidentes. A suivre d’un coin de l’œil.
La dernière fois que j’avais vu The War On Drugs on était passé près du désastre, alors que le groupe était en tête d’affiche (c’était à la Maroquinerie début 2009): ils s’étaient présenté à trois sur scène pour un début de set chaotique provoquant le départ d’une partie de la salle. Ce soir changement de registre, exit les problèmes de personnel (il ne reste que la bassiste, déjà présent en 2009) et exit aussi les problèmes de son. Le groupe se présente désormais en quartet sur scène avec un nouveau batteur et un claviériste qui à certains moments jouera aussi de la guitare. Adam Granduciel la tête pensante du groupe apparait sur scène comme s’il venait de sortir de son lit, les cheveux n’ont pas du être peignés depuis… fort longtemps, le jeans part en lambeau tout comme le merveilleux tee shirt vintage du Grateful Dead troué de partout. Look grunge quoi ! Mais cette fois il est clair que le groupe a trouvé une bonne assise un peu à l’image de son dernier et bel album Slave Ambient. La voix, un peu lointaine, est légèrement nasillarde, on croirait entendre Dylan mais un Dylan qui évoluerait dans un univers onirique et légèrement psychédélique. Une grosse partie du set semble consacré au dernier album plus apaisé et mature que Wagonwheel Blues, du folk électrique et psychédélique. Une certaine plénitude règne sur ce concert. Le son est à la limite du parfait, on aura juste quelques grésillements provenant du Vox d’Adam en fin de set. Début de concert lumineux donc, avec en intro Best Night. Quelques touches de fuzz et autres effets de guitare pour nous faire planer juste ce qu’il faut, rien à dire c’est beau. Sans une Setlist, difficile de mettre un nom à chaque morceau mais je vais tout de même reconnaitre le très beau I Was There ou la voix d’Adam est magnifiquement posé et Brothers. Je sent que le groupe et surtout son leader sont dorénavant apaisés, loin du concert brouillon à l’atmosphère incertaine à laquelle j’avais assisté il y a quelques années. Mais si l’ensemble est moins sombre et plus consensuel, les soudaines poussées soniques et psychédéliques n’en sont pas moins présentes avec en point d’orgue une magnifique version de A Needle In Your Eye #16. C’est un petit chef d’œuvre qui ce soir débutera sous une autre forme, avec en intro une variation sur Riders On The Storm des Doors. Un désert psyché qui va se transformer en une lancinante mélopée lumineuse à l’orgue et puis le morceau devient peu à peu un brulot sonique avec à la fin Adam Granduciel e sa guitare plaquée contre l’ampli en train de psalmodier tel un shaman. Superbe ! Fin du set.
Mais le concert n’est pas tout à fait fini, il reste une chanson à jouer pour le rappel et ce sera le fantastique Takin The Farm un des deux joyaux de Wagonwheel Blues. Superbe tout simplement. 1H5 de concert, on n’en demandait pas tant ! The War On Drugs ont su dompter leur comportement erratique sur scène pour enfin trouver une espèce de sérénité qui ce soir a fait vraiment plaisir à voir. »
Je m’attendais à voir très peu de monde à cette soirée et bonne surprise la salle est confortablement remplie, je retrouve Philippe M mais aussi Céline et Flav sans oublier Juliette. En première partie, Moloko Velocet un groupe venant de Lille au nom plutôt énigmatique. Ils sont cinq sur scène: 1 clavier , basse/batterie et deux guitares. Petit reproche le manque de communication avec le public et l’impression que tout se fait sans presque un mot. Sinon on évolue dans un univers psyché pour le premier morceau ou les repères sont faciles à prendre puis par la suite dans des univers tristes et un peu morbide. Intéressant mais parfois dans une même chanson on se perd un peu car il y a des liens qui ne sont pas évidents. Le chanteur qui ressemble un peu à Tarantino va passer de la guitare Vox style garage sixties à une 12 cordes assez bizarroïde. A droite une jolie claviérist en tailleur assis la plus part du temps... d’hommage que le son de l’orgue soit trop masqué par les guitares. Le défaut inhérent du groupe c’est certainement une trop grande uniformité, je n’arrive pas à trouver un morceau qui suscite en moi l’admiration ou plutôt une pointe d’émotion, c’est bien mais sans plus. La fin du concert se révèlera d’un meilleur niveau avec un avant dernier morceau dont le final tout en fuzz sera réconfortant. Qu’en au dernier morceau il sera sonique tout simplement, comme si le groupe lâchait enfin les chevaux. 42 minutes de concert ce qui n’est pas négligeable mais avec, une impression mitigée à la fin du set pour ces manques de direction évidentes. A suivre d’un coin de l’œil.
La dernière fois que j’avais vu The War On Drugs on était passé près du désastre, alors que le groupe était en tête d’affiche (c’était à la Maroquinerie début 2009): ils s’étaient présenté à trois sur scène pour un début de set chaotique provoquant le départ d’une partie de la salle. Ce soir changement de registre, exit les problèmes de personnel (il ne reste que la bassiste, déjà présent en 2009) et exit aussi les problèmes de son. Le groupe se présente désormais en quartet sur scène avec un nouveau batteur et un claviériste qui à certains moments jouera aussi de la guitare. Adam Granduciel la tête pensante du groupe apparait sur scène comme s’il venait de sortir de son lit, les cheveux n’ont pas du être peignés depuis… fort longtemps, le jeans part en lambeau tout comme le merveilleux tee shirt vintage du Grateful Dead troué de partout. Look grunge quoi ! Mais cette fois il est clair que le groupe a trouvé une bonne assise un peu à l’image de son dernier et bel album Slave Ambient. La voix, un peu lointaine, est légèrement nasillarde, on croirait entendre Dylan mais un Dylan qui évoluerait dans un univers onirique et légèrement psychédélique. Une grosse partie du set semble consacré au dernier album plus apaisé et mature que Wagonwheel Blues, du folk électrique et psychédélique. Une certaine plénitude règne sur ce concert. Le son est à la limite du parfait, on aura juste quelques grésillements provenant du Vox d’Adam en fin de set. Début de concert lumineux donc, avec en intro Best Night. Quelques touches de fuzz et autres effets de guitare pour nous faire planer juste ce qu’il faut, rien à dire c’est beau. Sans une Setlist, difficile de mettre un nom à chaque morceau mais je vais tout de même reconnaitre le très beau I Was There ou la voix d’Adam est magnifiquement posé et Brothers. Je sent que le groupe et surtout son leader sont dorénavant apaisés, loin du concert brouillon à l’atmosphère incertaine à laquelle j’avais assisté il y a quelques années. Mais si l’ensemble est moins sombre et plus consensuel, les soudaines poussées soniques et psychédéliques n’en sont pas moins présentes avec en point d’orgue une magnifique version de A Needle In Your Eye #16. C’est un petit chef d’œuvre qui ce soir débutera sous une autre forme, avec en intro une variation sur Riders On The Storm des Doors. Un désert psyché qui va se transformer en une lancinante mélopée lumineuse à l’orgue et puis le morceau devient peu à peu un brulot sonique avec à la fin Adam Granduciel e sa guitare plaquée contre l’ampli en train de psalmodier tel un shaman. Superbe ! Fin du set.
Mais le concert n’est pas tout à fait fini, il reste une chanson à jouer pour le rappel et ce sera le fantastique Takin The Farm un des deux joyaux de Wagonwheel Blues. Superbe tout simplement. 1H5 de concert, on n’en demandait pas tant ! The War On Drugs ont su dompter leur comportement erratique sur scène pour enfin trouver une espèce de sérénité qui ce soir a fait vraiment plaisir à voir. »
http://www.photosconcerts.com/the-war-on-drugs-paris-point-ephemere-2011-09-26-5447
http://www.photosconcerts.com/moloko-velocet-paris-point-ephemere-2011-09-26-5446
http://www.photosconcerts.com/moloko-velocet-paris-point-ephemere-2011-09-26-5446
The War On Drugs est un groupe originaire de Philadelphie crée en 2003. De quintet à la sortie du premier album Wagonwheel Blues en 2008, le groupe est devenu trio. Kurt Vile, guitariste et membre fondateur, est parti afin de se consacrer exclusivement à ses occupations solitaires. Leur musique s’apparente à un trip psyché-folk ponctué de sursauts shoegaze.
2005 - Demo EP self-released
2007 - Barrel of Batteries EP
2008 - Wagonwheel Blues
2010 - Future Weather EP
2011 - Slave Ambient
2007 - Barrel of Batteries EP
2008 - Wagonwheel Blues
2010 - Future Weather EP
2011 - Slave Ambient
THE WAR ON DRUGS
Adam Granduciel (vocals, guitar, harmonica, keyboards, samplers)
Dave Hartley (bass, guitars)
Steven Urgo (drums, percussion, sampler)
Robbie Bennett (keyboards, guitars)
Dave Hartley (bass, guitars)
Steven Urgo (drums, percussion, sampler)
Robbie Bennett (keyboards, guitars)
La Setlist du Concert
THE WAR ON DRUGS
Non Disponible