Première Partie : PINKUNOIZU
(http://www.myspace.com/pinkmountaintops)
(http://www.pinkmountaintops.com/)
(http://www.facebook.com/pages/Pink-Mountaintops/115659901826505)
« Pink Mountaintops est le second projet de Stephen McBean le leader de Black Mountain. Je les avais découverts presque par hasard il y a plusieurs années en première partie de Yo La Tengo au Trabendo et ce jour la j’avais été scotché par ce groupe anachronique, à l’époque Stephen ne jouait que de la guitare acoustique amplifiée et le résultat était saisissant.
Pas beaucoup de monde ce soir au Point FMR et c’est bien dommage, il faut dire que le mois de novembre est chargé en concerts et en plus, c’est un dimanche…
La première partie est assurée par un groupe au nom bizarroïde : Pinkunoizu. Avec un nom pareil, soit c’est naze, soit c’est bien. On va cocher l’option deux, car ce groupe venu du Danemark va tout simplement me surprendre. Ce groupe fait ce que je qualifierais de noise expérimental qui comme pour leur nom peut être soit chiant et désastreux soit bon et surprenant. Une nouvelle fois c’est l’option deux qu’il faut cocher. Imaginer le truc, 3 guitares (déjà c’est pas courant) et un mec un peu zarbi planté au milieu de la scène qui joue du violon avec à ses pieds tout un tas de pédales et puis ledit personnage qui abandonne son instrument, se met à genoux devant ses pédales puis plaque une espèce de micro contre sa gorge, on aurait presque dit un stéthoscope d’ailleurs, pour sortir des sons pas vraiment ordinaires, car on le voit chanter, mais les sons qui sortent ne sont pas humains. Et puis il finira par se débarrasser de tout artifice en finissant le concert toujours à genoux à maltraiter ses pédales. Le verdict : c’est excellent et surprenant, c’est baroque, inattendu, quelque part fascinant bref une belle découverte visuelle et sonore. 30 minutes seulement, mais 30 minutes de qualité. À suivre même si, hélas, il n’y a aucun CD de dispo, juste un EP Vinyl.
Dois je le dire, mais Pink Mountaintops m’a légèrement déçu ce soir, ou plutôt déçu tout simplement. Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord un set trop uniforme même si côté son on était servi, car il faut bien l’avouer, ça artillait sec. Mais je n’ai pas eu d’effet de surprise, je pensais voir quelque chose de neuf et au lieu de cela on a eu pendant 1 h 10 un bombardement sonore pas trop inspiré avec de plus un Stephen McBean pas charismatique pour un sou et vraiment pas avenant. A priori il avait bien picolé me semble-t-il, ce qui n’a pas altéré son jeu, mais j’ai l’impression que cela le mettait en dehors de la réalité, il faisait son truc sans se soucier s’il y avait un public devant lui. D’où mon sentiment de malaise. Lourd beaucoup trop lourd malheureusement. Pour accompagner Stephen à ses cotés un organiste au look complètement opposé, ce gars je l’avais déjà vu avec Cat Power, et même si musicalement c’est au point, j’ai trouvé que le couple était bizarre, quelque chose m’a chagriné pendant tout le concert. Et puis j’ai pas compris l’utilité de la jolie jeune femme qui est venue chantonner (enfin on l’entendait pas de toute façon) et jouer sans conviction du tambourin… Bon à part toutes ces critiques (mais c’est aussi parce que j’aime bien ce que fait Stephen McBean que je me permets de le critiquer) on a tout de même eu notre dose d’électricité. Mais sans finesse c’est ce que je regrette. La set-list fut répartie entre leurs trois albums avec une préférence pour le dernier et le premier. Ah oui, j’oubliais, Stephen portait un beau tee-shirt «Tweak Bird» !
Bilan mitigé donc après 1 h 10 de concert et en plus je vais au merchandising acheter le dernier album (Outside Love) en oubliant que je l’avais déjà, Alzheimer ? En tout cas ce concert ne restera pas longtemps dans ma mémoire. »
La première partie est assurée par un groupe au nom bizarroïde : Pinkunoizu. Avec un nom pareil, soit c’est naze, soit c’est bien. On va cocher l’option deux, car ce groupe venu du Danemark va tout simplement me surprendre. Ce groupe fait ce que je qualifierais de noise expérimental qui comme pour leur nom peut être soit chiant et désastreux soit bon et surprenant. Une nouvelle fois c’est l’option deux qu’il faut cocher. Imaginer le truc, 3 guitares (déjà c’est pas courant) et un mec un peu zarbi planté au milieu de la scène qui joue du violon avec à ses pieds tout un tas de pédales et puis ledit personnage qui abandonne son instrument, se met à genoux devant ses pédales puis plaque une espèce de micro contre sa gorge, on aurait presque dit un stéthoscope d’ailleurs, pour sortir des sons pas vraiment ordinaires, car on le voit chanter, mais les sons qui sortent ne sont pas humains. Et puis il finira par se débarrasser de tout artifice en finissant le concert toujours à genoux à maltraiter ses pédales. Le verdict : c’est excellent et surprenant, c’est baroque, inattendu, quelque part fascinant bref une belle découverte visuelle et sonore. 30 minutes seulement, mais 30 minutes de qualité. À suivre même si, hélas, il n’y a aucun CD de dispo, juste un EP Vinyl.
Dois je le dire, mais Pink Mountaintops m’a légèrement déçu ce soir, ou plutôt déçu tout simplement. Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord un set trop uniforme même si côté son on était servi, car il faut bien l’avouer, ça artillait sec. Mais je n’ai pas eu d’effet de surprise, je pensais voir quelque chose de neuf et au lieu de cela on a eu pendant 1 h 10 un bombardement sonore pas trop inspiré avec de plus un Stephen McBean pas charismatique pour un sou et vraiment pas avenant. A priori il avait bien picolé me semble-t-il, ce qui n’a pas altéré son jeu, mais j’ai l’impression que cela le mettait en dehors de la réalité, il faisait son truc sans se soucier s’il y avait un public devant lui. D’où mon sentiment de malaise. Lourd beaucoup trop lourd malheureusement. Pour accompagner Stephen à ses cotés un organiste au look complètement opposé, ce gars je l’avais déjà vu avec Cat Power, et même si musicalement c’est au point, j’ai trouvé que le couple était bizarre, quelque chose m’a chagriné pendant tout le concert. Et puis j’ai pas compris l’utilité de la jolie jeune femme qui est venue chantonner (enfin on l’entendait pas de toute façon) et jouer sans conviction du tambourin… Bon à part toutes ces critiques (mais c’est aussi parce que j’aime bien ce que fait Stephen McBean que je me permets de le critiquer) on a tout de même eu notre dose d’électricité. Mais sans finesse c’est ce que je regrette. La set-list fut répartie entre leurs trois albums avec une préférence pour le dernier et le premier. Ah oui, j’oubliais, Stephen portait un beau tee-shirt «Tweak Bird» !
Bilan mitigé donc après 1 h 10 de concert et en plus je vais au merchandising acheter le dernier album (Outside Love) en oubliant que je l’avais déjà, Alzheimer ? En tout cas ce concert ne restera pas longtemps dans ma mémoire. »
Pink Mountaintops (littéralement les cimes roses) est un groupe de Vancouver, British Columbia, fondé en 2004, qui déverse un rock folk influencé de blues et de psyché voire de country. Il est un des projets de Stephen McBean, responsable entre autres du groupe Black Mountain.
(http://www.myspace.com/pinkmountaintops)
(http://www.pinkmountaintops.com/)
(http://www.facebook.com/pages/Pink-Mountaintops/115659901826505)
Pink Mountaintops (2004)
Axis of Evol (2006)
Outside Love (2009)
PINK MOUNTAINTOPS
Stephen McBean - Guitar/Vocal
Gregg Foreman - Keybords
Louise Hayat-Camard - Back Vocals & Tambourine
Axis of Evol (2006)
Outside Love (2009)
PINK MOUNTAINTOPS
Stephen McBean - Guitar/Vocal
Gregg Foreman - Keybords
Louise Hayat-Camard - Back Vocals & Tambourine
PINK MOUNTAINTOPS
I (Fuck) Mountains (Pink Mountaintops - 2004)
The Gayest Of Sunbeams (Outside Love - 2009)
Closer To Heaven (Outside Love - 2009)
Plastic Man, You’re The Devil (Axis of Evol - 2006)
Leslie (Pink Mountaintops - 2004)
Sweet ‘69 (Pink Mountaintops - 2004)
While We Were Dreaming (Outside Love - 2009)
Cracks In The Sidewalk
Slaves (Axis of Evol - 2006)
Vampire (Outside Love - 2009)
Through All The Worry (New Song)
Tourist In Your Town (Pink Mountaintops - 2004)
You Can Dream (New Song)
Encore
Rock’n’Roll Fantasy (Pink Mountaintops - 2004)
Can You Do That Dance? (Pink Mountaintops - 2004)
The Gayest Of Sunbeams (Outside Love - 2009)
Closer To Heaven (Outside Love - 2009)
Plastic Man, You’re The Devil (Axis of Evol - 2006)
Leslie (Pink Mountaintops - 2004)
Sweet ‘69 (Pink Mountaintops - 2004)
While We Were Dreaming (Outside Love - 2009)
Cracks In The Sidewalk
Slaves (Axis of Evol - 2006)
Vampire (Outside Love - 2009)
Through All The Worry (New Song)
Tourist In Your Town (Pink Mountaintops - 2004)
You Can Dream (New Song)
Encore
Rock’n’Roll Fantasy (Pink Mountaintops - 2004)
Can You Do That Dance? (Pink Mountaintops - 2004)
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