Première Partie : BINARY
« Le Révérend est de retour (même s’il n’est jamais parti définitivement), après trois ans de la sortie de l’album "The High End of Low"(qui a disparu sans mal dans l'oubli), pour faire le bonheur de ceux qui aiment le Rock dur et agressif ! Son égocentrisme a encore causé un certain nombre de changements importants et regrettables dans la stabilité du groupe, de plus en plus dans les mains du chanteur, avec les départs de Chris Vrenna (claviers) et Ginger Fish (batteur), mais le prodigieux Twiggy Ramirez est toujours présent. Si je repens eà ce qu'étaient les albums symboles des années 90s, une place d'honneur va à "Antichrist Superstar" et "Mechanical Animals". On peut ne pas aimer Marilyn Manson, né Brian Hugh Warner, car jugé excessif, macabre, vulgaire mais il faut reconnaitre que ces deux disques ont eu un tel impact sur l'ère musicale actuelle, absolument monstrueux. C’est impossible d’imaginer un son différent de cela (merci Trent Reznor & Sean Beavan), je crois, quand il s'agit de Manson.
Je l’avais quitté en 2009 (le 21 décembre) dans cette même sale, le Zenith de Paris, sans aucun moment privilégié ni souvenir inoubliable, avec la certitude absolue qu'il n'avait rien de nouveau à contribuer et à communiquer dans la scène Metal Indus et Darkwave, genre qui avait été propagé comme une trainée de poudre notamment grâce à Manson (sans oublier Nine Inch Nails). Marilyn Manson, né Brian Hugh Warner, était devenu un peu répétitif, loin du personnage qui était sous les feux des rampes durant la seconde moitié des années 90s, tout en étant considéré comme l'un des derniers vrais Rock-Star, héritier de Alice Cooper et Ozzy. C'est toujours le même discours, on mûris, on grandit et on change.
Avec un peu d'hésitation j’ai acheté le nouveau "Born Villain" (encore produit par Sean Beavan, connu aussi pour son travail avec GNR, NIN, Slayer, SOAD, No Doubt,...), j’ai ouvert délicatement la pellicule de cellophane qui couvre le CD en me disant que le Révérend me recevait en toute confidentialité... je l’ai écouté longtemps. Au début mon avis a été très contrasté, mais fort heureusement, les doutes se sont envolés et je me suis trouvé littéralement écrasé par cette architecture parfaitement conçue, avec des détails obsessionnels et soigneusement affinée par le concept. Par moments il m’a semblé revivre les émotions frémissantes de plaisir et de douleur comme cela s'est produit au temps de la trilogie "Antichrist Superstar", "Mechanical Animals"et "Hollywood"... et puis je me suis laissé saisir par un enthousiasme presque déraisonnable même s’il faudrait une chanson avec le "C" majuscule, pour élever plus mon jugement sur ce disque tel qu'il est conçu. "Born Villain", huitième album sur une nouvelle maison de disque, est un retour étincelant avec un album classique de Marilyn Manson qui possède métal, rock alternatif, indus et surtout des chœurs-refrains destinés à être chantés par des milliers de jeunes gens frustrés en bas de la scène. La postérité jugera mais il faut reconnaître dés maintenant qu'on a respiré une bouffée d'oxygène pour un style musical qui a avait été décrété fini.
Aller à un concert de Marilyn Manson pour moi, c'est un peu la nostalgie d’une époque (18 ans déjà), un acide témoignage de Rock mutant, malgré que cette musique continue à me plaire. Cela dit, le Zenith est complet sous un ciel gris et quelque goutte de pluie, l'atmosphère est celle des grands événements et devant les grilles d'ouverture il y a une hétérogénéité inattendue du public, adeptes de sectes musicales diverses, pour tous les goûts et tout genres, en vêtements noirs pour l'occasion, chaînes autour de leur cou, bas déchirés, maquillage sombre et grosses bottes lourdes en noir bien sûr. Enfin après des mois d'attente satanique, le grand soir est arrivé et même l’équipe de C+ "Le Petit Journal" s'est déplacé pour filmer ce peuple Dark avec un style bien défini.
Je l’avais quitté en 2009 (le 21 décembre) dans cette même sale, le Zenith de Paris, sans aucun moment privilégié ni souvenir inoubliable, avec la certitude absolue qu'il n'avait rien de nouveau à contribuer et à communiquer dans la scène Metal Indus et Darkwave, genre qui avait été propagé comme une trainée de poudre notamment grâce à Manson (sans oublier Nine Inch Nails). Marilyn Manson, né Brian Hugh Warner, était devenu un peu répétitif, loin du personnage qui était sous les feux des rampes durant la seconde moitié des années 90s, tout en étant considéré comme l'un des derniers vrais Rock-Star, héritier de Alice Cooper et Ozzy. C'est toujours le même discours, on mûris, on grandit et on change.
Avec un peu d'hésitation j’ai acheté le nouveau "Born Villain" (encore produit par Sean Beavan, connu aussi pour son travail avec GNR, NIN, Slayer, SOAD, No Doubt,...), j’ai ouvert délicatement la pellicule de cellophane qui couvre le CD en me disant que le Révérend me recevait en toute confidentialité... je l’ai écouté longtemps. Au début mon avis a été très contrasté, mais fort heureusement, les doutes se sont envolés et je me suis trouvé littéralement écrasé par cette architecture parfaitement conçue, avec des détails obsessionnels et soigneusement affinée par le concept. Par moments il m’a semblé revivre les émotions frémissantes de plaisir et de douleur comme cela s'est produit au temps de la trilogie "Antichrist Superstar", "Mechanical Animals"et "Hollywood"... et puis je me suis laissé saisir par un enthousiasme presque déraisonnable même s’il faudrait une chanson avec le "C" majuscule, pour élever plus mon jugement sur ce disque tel qu'il est conçu. "Born Villain", huitième album sur une nouvelle maison de disque, est un retour étincelant avec un album classique de Marilyn Manson qui possède métal, rock alternatif, indus et surtout des chœurs-refrains destinés à être chantés par des milliers de jeunes gens frustrés en bas de la scène. La postérité jugera mais il faut reconnaître dés maintenant qu'on a respiré une bouffée d'oxygène pour un style musical qui a avait été décrété fini.
Aller à un concert de Marilyn Manson pour moi, c'est un peu la nostalgie d’une époque (18 ans déjà), un acide témoignage de Rock mutant, malgré que cette musique continue à me plaire. Cela dit, le Zenith est complet sous un ciel gris et quelque goutte de pluie, l'atmosphère est celle des grands événements et devant les grilles d'ouverture il y a une hétérogénéité inattendue du public, adeptes de sectes musicales diverses, pour tous les goûts et tout genres, en vêtements noirs pour l'occasion, chaînes autour de leur cou, bas déchirés, maquillage sombre et grosses bottes lourdes en noir bien sûr. Enfin après des mois d'attente satanique, le grand soir est arrivé et même l’équipe de C+ "Le Petit Journal" s'est déplacé pour filmer ce peuple Dark avec un style bien défini.
20h38 :
21h50 :
... You don't even want to know what I'm gonna do to you.
I don't know which me that I love.
Got no reflection... »
I don't know which me that I love.
Got no reflection... »
Marilyn Manson (né Brian Hugh Warner) est un auteur-compositeur-interprète, chanteur, plasticien et réalisateur américain. Il est mondialement connu pour son image très provocante qu'il utilise avec son groupe de metal du même nom et il est certainement l'un des artistes contemporains les plus controversés, utilisant la provocation et le blasphème dans une grande partie de ses albums et de ses concerts. . Son nom de scène est une contraction des noms de l'actrice Marilyn Monroe et du tueur en série Charles Manson.
• Refrigerator (1993)
• Portrait of an American Family (1994)
• Smells Like Children (1995)
• Antichrist Superstar (1996)
• Remix & Repent (EP) (1997)
• Mechanical Animals (1998)
• The Last Tour On Earth (Live) (1999)
• Holy Wood (In The Shadow Of The Valley Of Death) (2000)
• The Golden Age of Grotesque (2003)
• Lest We Forget (Best-Of) (2004)
• Eat Me, Drink Me (2007)
• Lost And Found (EP) (2008)
• The High End of Low (2009)
• Portrait of an American Family (1994)
• Smells Like Children (1995)
• Antichrist Superstar (1996)
• Remix & Repent (EP) (1997)
• Mechanical Animals (1998)
• The Last Tour On Earth (Live) (1999)
• Holy Wood (In The Shadow Of The Valley Of Death) (2000)
• The Golden Age of Grotesque (2003)
• Lest We Forget (Best-Of) (2004)
• Eat Me, Drink Me (2007)
• Lost And Found (EP) (2008)
• The High End of Low (2009)
• Born Villain (2012)
MARILYN MANSON
Brian Hugh Warner : Vocals, Guitar (1989 - present)
Twiggy Ramirez : Bass, Guitar, Vocal (1955/2002 - 2009 - present)
Fried Sabian : Bass (2010 - present)
Jason Sutter : Drums (2012 - present)
Suspiria (Goblin song - Intro) (Original Motion Picture Soundtrack's Dario Dargento -1977)
Hey, Cruel World... (Born Villain - 2012)
Disposable Teens (Hollywood - 2000)
Encore 2
The Beautiful People (Antichrist Superstar - 1996)
Outro
> You’re So Vain (Born Villain - 2012)
Twiggy Ramirez : Bass, Guitar, Vocal (1955/2002 - 2009 - present)
Fried Sabian : Bass (2010 - present)
Jason Sutter : Drums (2012 - present)
La Setlist du Concert
MARILYN MANSON
Suspiria (Goblin song - Intro) (Original Motion Picture Soundtrack's Dario Dargento -1977)
Hey, Cruel World... (Born Villain - 2012)
Disposable Teens (Hollywood - 2000)
The Love Song (Hollywood - 2000)
No Reflection (Single - Born Villain - 2012)
mOBSCENE (The Golden Age Of The Grotesque - 2003)
mOBSCENE (The Golden Age Of The Grotesque - 2003)
The Dope Show (Mechanical Animals - 1998) with Coma Black - Intro (Hollywood - 2000)
Slo-Mo-Tion (Born Villain - 2012)
Slo-Mo-Tion (Born Villain - 2012)
Rock Is Dead (Mechanical Animals - 1998)
Personal Jesus (Depeche Mode Cover)
Pistol Whipped (Born Villain - 2012)
Pistol Whipped (Born Villain - 2012)
Tourniquet (Antichrist Superstar - 1996)
Irresponsible Hate Anthem (Antichrist Superstar - 1996)
Sweet Dreams (Are Made of This) (Eurythmics Cover)
Encore 1
Antichrist Superstar (Antichrist Superstar - 1996)
Encore 1
Antichrist Superstar (Antichrist Superstar - 1996)
Encore 2
The Beautiful People (Antichrist Superstar - 1996)
Outro
> You’re So Vain (Born Villain - 2012)