VELOCIRAPTOR TOUR 2011
Première Partie :
« 26 septembre 2011: Kasabian, groupe de rock anglais toujours acclamé par ses amis les frères Gallagher (Oasis), est un locataire privilégié pour la première place des Charts britanniques. "Velociraptor", un titre agressif, est le quatrième opus attendu du groupe de Leicester, qui fait encore mouche dés sa sortie et devient N°1 avec fracas. C’est la troisième fois, en première semaine, après "Empire" en 2006 et "Asile Ouest Ryder Pauper Lunatic" en 2009. Il n'a pas dû être facile de repartir du succès de leur précèdent "Asile Ouest Ryder Pauper Lunatic", une œuvre à certains égards plus complète et plus représentative du groupe qui a attiré beaucoup d'attention grâce à : un son frais, acide, très personnel et résolument alternatif, un mélange parfait de rock indie, pop anglaise, psyquedelisme et une bonne dose d'électronique dans le style de The Chemical Brothers. C’est un album explosif, l'un des adjectifs qui peut décrire le mieux "Velociraptor!", qui nous entraîne dans un tourbillon sonore écrasant avec un déluge de flashs Drum'n'bass et rythmes syncopés dont le concert sera surement sa dimension vivante. C’est un disque d’une maturité surprenante, indispensable, celui de la confirmation d’un grand Kasabian, seul nouveau groupe de rock anglais actuel, depuis dix ans, qui, aujourd'hui, a le potentiel de rallier d'énormes masses de public. Pour mémoire le VelociRaptor était le seul dinosaure capable de vaincre le Tyrannosaurus Rex, en groupe soudé... pour vous en rendre compte je vous laisse avec le puissant single Switchblade Smiles (sur un clin d'oeil Prodigy) en rappel de l'animal préhistorique. La question est de savoir maintenant comment va se développer le chemin de ce groupe, cohérent et convaincant. Pour l'instant nous allons profiter d'un excellent disque, intéressés aussi à ce que réserve l'avenir. Let's roll ! Le concert ce mardi soir 22 novembre est au Zénith de Paris et devrait afficher complet avec un public assez hétéroclite en toute dernière minute, grâce aussi à une excellente première partie (je crie au miracle), The Subways.
20h01 : The Subways, le trio anglais, revient ainsi a Paris depuis le concert incandescent à la Maroquinerie du 11 octobre dernier, dans le cadre de promotion de leur album au titre clair "Money And Celebrity" et ce soir ils débarquent sur scène avec une certaine euphorie. Le chanteur Billy Lunn en tête, suivi par Mary-Charlotte Cooper la bassiste et Josh Morgan le batteur, sans oublier leur Rock direct, rude et immature, mais soutenu, capable d'engager et d’emporter en dansant même les plus sceptiques de la musique du monde britannique. L'attaque résolu "Our Truth" du trio immédiatement suivi par "Obsession" et "Alright" confirme qu'ils ont plus que répondu à mes attentes et ils ont sûrement convaincu quiconque dans le public, venu seulement pour la tête d’affiche, mais fasciné par cette énergie palpable de lui donner une écoute attentive. Le Set du concert s’ensuit sans faiblir. Leurs chansons Rock sont captivantes : faciles à retenir s’installent en douceur dans l'esprit, chœurs de refrains bien en place, batterie puissante et précise, basse vrombissante et des riffs engageants et frénétiques. Seulement une demi-heure, prestation très courte hélas, mais bonne pour entendre "What I Have Got To Say" et surtout le final avec "Rock'n'Roll Queen" dans une version plus longue, et "It's A Party" extrait du dernier album. Billy n’a pas enlevé son T-shirt et il n’a pas fait de Stage diving avant de conclure mais le groupe a réussi à impliquer toutes les personnes présentes, non seulement grâce à son punk'n'roll et ses chansons jamais banales mais aussi grâce à son jeu de scène avec la pétillante Mary-Charlotte, inlassablement comme d'habitude avec ses sauts avec sa basse faible et s’agitent en tous sens pendant toute la durée du concert. Ils ont joués avec le public qui est devenu un participant avec des chœurs à la commande. «We will definitely come back to Paris!» (concert à L’Alhambra en février 2012) annonce Billy ver la fin et ses paroles sont suivies par un grondement d’approbation. Je continue à penser que si The Subways avait émergé dans le circuit rock traditionnel et non dans le Indie serait considéré aujourd’hui avec beaucoup plus d'attention par les médias et il faut le reconnaitre que ce groupe en concert réussi toujours à réchauffer une salle et à donner le quelque chose en plus que sur un CD il n’arrive pas à faire ressortir.
21h03 : tandis que la salle se trouve subitement plongée dans l'obscurité un intro électronique ouvre le concert tant attendu par les fans. Les Kasabian Velociraptors entrent en scène un par un et s’installent chacun à leur place. Il sont en total sept ! Tom Meighan arrive en dernier, charme indiscutable, nouvelle coiffure rockabilly style Elvis jeune, lunettes preppy noires tombant sur son visage (enlevés seulement quelques fois pendant le show), jeans droit en bleu et veste noire Lewis, avec une large ceinture clous, et un T-shirt noir avec le dessein des dents de dinosaure. Sergio Pizzorno, le boss, prêt à donner le ton, est à ma gauche avec l’autre guitariste Jay Mehler. Au centre il y a Ian Matthews, derrière sa batterie dont la grosse caisse comporte le logo du dernier album, et sur la droite est placé Chris Edwards avec sa basse. Les trois autres musiciens (guitare, trompette et clavier) sont derrière, en toute discrétion. La scène est assez dépouillée avec juste un grand toile au fond qui représente encore leur Cover Art, mais ce qui compte maintenant c'est la musique.
Les lumières éclatent, les feux des projecteurs blancs, dignes des Pink Floyd de Barrett, dans un rayonnement rouge virevoltent en géométrie et se lancent à la poursuite leur proie: le public. Impossible d'échapper... le groupe ouvre avec le single velociraptor "Days Of Forgotten" pour bien piétiner le territoire de cet univers psychédélique, une boucle de batterie et une saleté de riff de guitare à peine amplifiée, un cri « Aaaahh, Aaaahahahahaaaune Hey son. I'm looking forward...» sur une ligne de basse de tueur et le bon refrain « Days, Days are forgotten, Now it's all over... », avec une précision démoniaque et un effet qui déclenche l'hystérie. Tom, presque sensuel en relation avec son public, hypnotisé par les jeux de lumière très travaillés, peut montrer le meilleur de son arrogance vocale et Sergio lui fait écho avec sa voix dans un duo qui rappelle des réminiscences de "Immigrant Song"(Led Zeppelin). Ce rythme monstrueux déverse des féroces décibels hors norme faisant littéralement sauter en air le public avec le risque de perdre la place. La chaleur remonte immédiatement et l'auditorium, avec le refrain qui ne veut plus sortir des oreilles, est conquis. Des hurlements effrayés bondissent de partout, même les gens des gradins se sont levés. Ouverture de concert réussie ! Il est presque impossible de ne pas se transformer en l'un des fans les plus fervents des ces enfants de Leicester avec les morceaux qui suivent et qui font crier au miracle tant leurs versions sont contagieuses : "Shoot The Runner ", "Velociraptor!", "Underdog", "Where Did All The Love Go? ", "I.D.",...
Kasabian est un vrai groupe d’animaux sur scène, Tom saute d'un côté à l’autre sans s'arrêter et Sergio n'est pas loin derrière sur sa droite, souvent dos à dos pour l’aider à la perfection dans le chant, pendant que les autres musiciens construisent un mur de son. Le spectacle continue avec tous les singles, désormais des classiques. Immédiatement on ne peut qu'être émerveillé par le talent car leurs chansons jouées en live se chargent en adrénaline et s’empreignent d’une énergie supérieure à celles des versions originales en tenant haut le niveau de ce concert qui ne laisse souffler un seul instant. Eh ben voilà quelqu'un pourrait quitter la salle déjà satisfait mais dans la malle du groupe il y a encore des perles qui sont offertes peu après avec le changement de registre et un peu de calme: "Thick As Thieves", basé sur une partie mélodique de guitare acoustique et chant qui semble être inspirée par des Beatles les plus basiques ou certaines faces B de Oasis, époque "Definitely Maybe" / "(What’s The Story) Morning Glory? "... mais cependant le résultant reste original et intéressant. S’ensuit la psychédélique "Take Aim", extraite de leur kaléidoscope sonore appelé "West rider pauper lunatic asylum"(grand et ambitieux album) avec la foule en silence religieux lors de l'introduction de la trompette (effrayant de beauté) en style Ennio Morricone, avant que Pizzorno puisse commencer à chanter. Beau moment.
Les lumières éclatent, les feux des projecteurs blancs, dignes des Pink Floyd de Barrett, dans un rayonnement rouge virevoltent en géométrie et se lancent à la poursuite leur proie: le public. Impossible d'échapper... le groupe ouvre avec le single velociraptor "Days Of Forgotten" pour bien piétiner le territoire de cet univers psychédélique, une boucle de batterie et une saleté de riff de guitare à peine amplifiée, un cri « Aaaahh, Aaaahahahahaaaune Hey son. I'm looking forward...» sur une ligne de basse de tueur et le bon refrain « Days, Days are forgotten, Now it's all over... », avec une précision démoniaque et un effet qui déclenche l'hystérie. Tom, presque sensuel en relation avec son public, hypnotisé par les jeux de lumière très travaillés, peut montrer le meilleur de son arrogance vocale et Sergio lui fait écho avec sa voix dans un duo qui rappelle des réminiscences de "Immigrant Song"(Led Zeppelin). Ce rythme monstrueux déverse des féroces décibels hors norme faisant littéralement sauter en air le public avec le risque de perdre la place. La chaleur remonte immédiatement et l'auditorium, avec le refrain qui ne veut plus sortir des oreilles, est conquis. Des hurlements effrayés bondissent de partout, même les gens des gradins se sont levés. Ouverture de concert réussie ! Il est presque impossible de ne pas se transformer en l'un des fans les plus fervents des ces enfants de Leicester avec les morceaux qui suivent et qui font crier au miracle tant leurs versions sont contagieuses : "Shoot The Runner ", "Velociraptor!", "Underdog", "Where Did All The Love Go? ", "I.D.",...
Kasabian est un vrai groupe d’animaux sur scène, Tom saute d'un côté à l’autre sans s'arrêter et Sergio n'est pas loin derrière sur sa droite, souvent dos à dos pour l’aider à la perfection dans le chant, pendant que les autres musiciens construisent un mur de son. Le spectacle continue avec tous les singles, désormais des classiques. Immédiatement on ne peut qu'être émerveillé par le talent car leurs chansons jouées en live se chargent en adrénaline et s’empreignent d’une énergie supérieure à celles des versions originales en tenant haut le niveau de ce concert qui ne laisse souffler un seul instant. Eh ben voilà quelqu'un pourrait quitter la salle déjà satisfait mais dans la malle du groupe il y a encore des perles qui sont offertes peu après avec le changement de registre et un peu de calme: "Thick As Thieves", basé sur une partie mélodique de guitare acoustique et chant qui semble être inspirée par des Beatles les plus basiques ou certaines faces B de Oasis, époque "Definitely Maybe" / "(What’s The Story) Morning Glory? "... mais cependant le résultant reste original et intéressant. S’ensuit la psychédélique "Take Aim", extraite de leur kaléidoscope sonore appelé "West rider pauper lunatic asylum"(grand et ambitieux album) avec la foule en silence religieux lors de l'introduction de la trompette (effrayant de beauté) en style Ennio Morricone, avant que Pizzorno puisse commencer à chanter. Beau moment.
S’ensuit un triplé passionnant qui exalte les frissons : "Club Foot", une des leurs chanson la plus significative et flèche de leur carrière, qui dégage une tel énergie à faire bouger les jambes, "Re-wired", leur deuxième single de Velociraptor!, et la belle chanson "Empire" pur concentré de Rock électrique. Le couple Meighan-Pizzorno a beaucoup de charisme, la bande est très soudée et donne l'impression de s’amuser beaucoup avec ces sourires, éclats de rire et regards complices entre membres (c’est une chose assez rare sur scène pour n’être pas soulignée). La performance de ce soir révélé que définir ce groupe comme «Les nouveaux Oasis» est vraiment erronée. Sans doute, leur Frontman Tom Meighan, avec des lunettes à verres sombres, a fait peu pour éloigner ma tentation de le comparer à Liam, surtout dans les moments où il pose devant les fans, crie « Paris you’re fuckin’amazing » et il fait des gestes vers la foule avec son tambourin. Mais la Setlist, pleine de hits et construite sur une énergie parfaitement en harmonie avec les goûts du public, a facilement écarté chaque doute. Sergio Lorenzo "Serge" Pizzorno & Co, ont été en mesure d'impliquer tout le public. La foule devenue hystérique devant la scène, les bras en l’air, crie, saute et chante les paroles des chansons articulées comme un slogan, et il y a de la bière qui de temps en temps s’envole. C'est exactement la façon dont il devrait être un concert de Rock. Suit "La Fee Vert" imprégnée de mélancolie et d'atmosphère lysergiques à la Syd Barret et John Lennon «I see Lucy in the sky, Telling me I'm high...» (influence des Beatles de Sgt. Pepper), et après l'enchaînement réussi et rapide de "Processed Beats", "Fast Fuse", solide electro-garage qui rappelle dans son riff du début TheYardbirds de "Stroll On". Puis Sergio se laisse aller heureux dans une instrumentale sur les notes de Misirlou (extrait du film Pulp Fiction de Q. Tarantino), pour faire place ensuite à un nouveau moment d'émotion avec la ballade "Goodbye Kiss" où Tom a acquis un ton un peu "plus grave". Retour à la pure énergie et à la puissance avec la chanson irrésistible, qui les a rendu célèbres dans le monde,"L.S.F." ... « I'm on it, get on it, The troops are on fire! » des mots qui réchauffent la salle et appellent la chorale, après quoi la bande en saluant son public quitte la scène pour quelques minutes.
Le meilleur semble être passé, mais c’est faux, car il restent trois bombes. Tout commence à éclater en quelques secondes avec l'introduction de tout électronique "Switchblade Smiles", impressionnante frappe de synthé et guitare pour une reprise en force de la conquête de la scène en tant que reine des dancefloor rock, et on continue avec le groove de "Vlad The Impaler", suivie par un Zénith qui ne s'arrête pas de sauter et danser. Encore une dernière délivrée sur un tapis sonore toujours précis, lancé par une batterie à la hauteur, c'est le single de fusion rock-dance "Fire", avec son refrain «And I'm on fire... I'm on fire...» qui se colle aux oreilles et il est repris entièrement avec le public. Sur cette finale en apothéose sous la pluie de l'ovation, le groupe quitte la scène en laissant une excellente impression pour leur niveau musical, entre les déclarations d’amours «We Love Paris». Tom reste seul, hésite à partir et il a envie d'un petit bonus final, pour fêter ce dernier concert de la tournée, avec une rigolote reprise de Beatles, "Michelle", exécutée a cappella . Sergio, son complice de tarde pas a le rejoindre et le rire arrive... tous les deux émus et ravis de l’accueil se prennent dans les bras. Voilà la fin, sans un autre rappel comme on aurait pu l’espérer.
Ce concert de 1h40 n'a fait que confirmer l'état de grâce dans lequel Kasabian est actuellement : performance parfaite, un son extrêmement personnel, des bonnes chansons, une maitrise de la scène, de l'énergie à revendre et un public si dévoué et exalté rêvant déjà à des futures retrouvailles. A la fin d'un concert, l'un des éléments d'évaluation pour constater si le Live était ou non à la hauteur des attentes, c’est l'état du T-shirt de l'ami Gilles B., en fosse au premier rang entre le pogo et la chaleur écrasante de la foule. S’il est prêt pour l'essorage, alors le bilan est positif. Ce soir c’était le cas !!! Soirée mémorable, je dois bien le dire car je le pense vraiment.
Aaaahh
aaaahahahahaaa
aaaahh
aaaahahahahaaa
days
days are forgotten
now it’s all over
simply forgotten... »
days are forgotten
now it’s all over
simply forgotten... »
The Subways est un groupe de rock britannique formé au début des années 2000 à Welwyn Garden City, dans la banlieue de Londres, en Angleterre. Le groupe explose aux yeux du grand public en 2005 à la sortie de son premier album dont le single "Oh Yeah" cartonne en Europe et aux USA. Le 2 novembre 2006, le groupe remporte le MTV U Woodie Award du meilleur groupe international. Doté d'une solide réputation de groupe de scène, le groupe a une forte tendance à électriser les foules avec ses shows musclés et son garage rock.
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Formé en 1999 à Leicester, au centre de l'Angleterre, Kasabian est un quatuor influencé par les Stone Roses ou Primal Scream. Ceci dit, le combo anglais se montre capable de développer son propre style en orientant son rock vers l'electro, le hip-hop ou même la house. Sans révolutionner le genre au milieu des années 2000, le groupe anglais eut un grand succès et participa au renouveau du rock anglais après le retrait plus ou moins volontaire de Blur de la scène britpop. Le nom du groupe fait référence à Linda Kasabian, une hippie qui avait été "désignée" par Charles Manson pour assister et témoigner des meurtres qu’il allait perpétrer dans la villa de Sharon Tate.
Album
2005 - Young for Eternity
2008 - All or Nothing
2011 - Money & Celebrity
EPs
"The Platypus EP"
"I Lost You To The City EP"
"Summertime EP"
"Rock & Roll Queen EP"
"No Heart No Soul EP"
"Los Gatos en Fuego EP"
"Young For Eternity EP"
"At 1am EP"
"Milk EP"
"Mary EP"
"Live at Birmingham Academy EP"
"The Live Videos EP" (iTunes only)
"Live and Acoustic In Magdeburg EP" (iTunes only)
2008 - All or Nothing
2011 - Money & Celebrity
EPs
"The Platypus EP"
"I Lost You To The City EP"
"Summertime EP"
"Rock & Roll Queen EP"
"No Heart No Soul EP"
"Los Gatos en Fuego EP"
"Young For Eternity EP"
"At 1am EP"
"Milk EP"
"Mary EP"
"Live at Birmingham Academy EP"
"The Live Videos EP" (iTunes only)
"Live and Acoustic In Magdeburg EP" (iTunes only)
Kasabian - 13 septembre 2004
Empire - 28 août 2006
The West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 08 juin 2009
Velociraptor ! - 19 septembre 2011
THE SUBWAYS
Billy Lunn : Guitar & Vocals
Charlotte Cooper : Bass & Vocals
Josh Morgan : Drums
Charlotte Cooper : Bass & Vocals
Josh Morgan : Drums
KASABIAN
Tom Meighan – lead vocals (1997–present), tambourine (live)
Sergio Pizzorno – guitar, backing vocals, keyboards & electronic programming (1997–present)
Chris Edwards – bass (1997–present)
Ian Matthews – drums (2004–present)
Jay Mehler - guitar (2010-present; previously touring member: 2006-2011) (Non Member)
+
Touring members
Ben Kealey – keyboard (2006–present)
Gary Alesbrook – trumpet (2006–present)
Sergio Pizzorno – guitar, backing vocals, keyboards & electronic programming (1997–present)
Chris Edwards – bass (1997–present)
Ian Matthews – drums (2004–present)
Jay Mehler - guitar (2010-present; previously touring member: 2006-2011) (Non Member)
+
Touring members
Ben Kealey – keyboard (2006–present)
Gary Alesbrook – trumpet (2006–present)
La Setlist du Concert
THE SUBWAYS
THE SUBWAYS
Oh Yeah (Young For Eternity - 2005)
Obsession (All Or Nothing - 2008)
Alright (All Or Nothing - 2008)
We Don't Need Money To Have a Good Time (Money and Celebrity - 2011)
Shake ! Shake ! (All Or Nothing - 2008)
I Want To Hear What You Have Got To Say (Young For Eternity - 2005)
Rock & Roll Queen (Young For Eternity - 2005)
It's A Party (Money and Celebrity - 2011)
La durée du concert : 0h30
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La Setlist du Concert
KASABIAN
Days Are Forgotten (Single - Velociraptor! - 2011)
Shoot The Runner (Single - Empire - 2006)
Velociraptor! (Velociraptor! - 2011)
Underdog (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Where Did All The Love Go? (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
I.D. (Kasabian - 2004)
I Hear Voices (Velociraptor! - 2011)
Thick As Thieves (West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Take Aim (West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009
Club Foot (Single - Kasabian - 2004)
Re-wired (Velociraptor! - 2011)
Empire (Single - Empire - 2006)
La Fée Verte (Velociraptor! - 2011)
Processed Beats (Single - Kasabian - 2004)
Fast Fuse (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Misirlou (Pulp Fiction Theme) (Dick Dale and His Del-Tones Cover)
Goodbye Kiss (Velociraptor! - 2011)
L.S.F. (Lost Souls Forever) (Single - Kasabian - 2004)
Encore
Switchblade Smiles (Velociraptor! - 2011)
Vlad The Impaler (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Fire (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Michelle (The Beatles Cover) (Tom a capella)
Shoot The Runner (Single - Empire - 2006)
Velociraptor! (Velociraptor! - 2011)
Underdog (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Where Did All The Love Go? (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
I.D. (Kasabian - 2004)
I Hear Voices (Velociraptor! - 2011)
Thick As Thieves (West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Take Aim (West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009
Club Foot (Single - Kasabian - 2004)
Re-wired (Velociraptor! - 2011)
Empire (Single - Empire - 2006)
La Fée Verte (Velociraptor! - 2011)
Processed Beats (Single - Kasabian - 2004)
Fast Fuse (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Misirlou (Pulp Fiction Theme) (Dick Dale and His Del-Tones Cover)
Goodbye Kiss (Velociraptor! - 2011)
L.S.F. (Lost Souls Forever) (Single - Kasabian - 2004)
Encore
Switchblade Smiles (Velociraptor! - 2011)
Vlad The Impaler (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Fire (Single - West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 2009)
Michelle (The Beatles Cover) (Tom a capella)