« Drôle d’histoire ce concert. À l’origine, je ne comptais pas y aller, trop déçu par les deux concerts de John Cale que j’avais vu. Pourtant j’aime bien le bonhomme, mais je suis de loin sa carrière, j’ai lâché le bout début des années 80 après quelques bons albums puis Éric m’avait fait un peu écouter Songs For Drella en 1990 et depuis plus rien jusqu'à ce jour. Ce n’est pas l’artiste qui m’a décidé, c’est plutôt le lieu du concert, La Maroquinerie. Problème, le concert est sold out depuis pas mal de temps déjà. Heureusement, les gens qui s’occupent de la salle sont sympa, j’ai donc pu assister à ce concert grâce à eux.
Lorsque j’arrive devant la salle sur le coup de 19 h, il y a déjà une longue queue qui se poursuit jusque dans la rue. C’est sûr, le public ce soir n’est pas le même que celui que je fréquente habituellement. La moyenne d’âge est disons-le plutôt élevée. Après avoir été prendre la température (du Valençay) au bar, je vais retirer mon invitation. Une fois dans la salle je prends place pour une fois près de la sono légèrement en surplomb de la fosse, les premiers rangs sont déjà remplis. La salle se remplit très vite ce soir, il faut dire qu’il n’y a pas de première partie et que le concert est annoncé à 20 h 30. À noter la présence de Daniel Darc dans le public.
L’heure fatidique n’est même pas arrivée que les lumières s’éteignent, il doit être 20 h 15. Sur scène on trouve sur le côté droit un clavier placé devant la scène, faut mieux pas être derrière au premier rang… des amplis et un kit de batterie. À noter que des retours ont été placés sur des cubes posés dans la fosse ce qui restreint un peu la place devant. Trois musiciens accompagnent John Cale, celui-ci apparaît ensuite avec une petite barbichette qui n’est pas sans me faire penser à celle du boss. Le bonhomme porte plutôt bien son âge (69 ans) même si ce qui frappe au premier abord ce sont les cheveux un peu hirsutes teints couleur fauve. D’entrée il se place côté gauche où se trouvent ses guitares et empoigne une acoustique. Je suis vite rassuré, ce soir la tendance sera plutôt rock. Les premiers morceaux seront joués à la guitare acoustique, John semble assez concentré sur sa musique et son chant, il ponctue tout de même chaque chanson d’un remerciement ou alors d’un Cheers ! sa bouteille d’eau tendue. Par contre, il fusillera du regard à plusieurs reprises un photographe à priori pro présent pas loin de moi, celui-ci faisant usage du flash alors qu’en plus interdiction avait été faite de prendre des photos après 4 ou 5 morceaux.
Quelques effets sur la voix de John en ce début de concert. Quelques titres que j’ai réussi à retrouver (avec du mal, n’étant pas un grand spécialiste du bonhomme) sont joués en ce début de set, Heartbreak Hotel et Hey Rey joué lui aux claviers. Après 1 ou deux morceaux, John Cale se dirige vers son clavier placé sur la droite juste en devant de scène, pas de chance pour les personnes se trouvant là qui auront du mal à l’apercevoir. On entre alors dans un registre un peu plus baroque avec en particulier un morceau (le troisième joué ce soir)où le son du piano me fera vraiment penser à celui de Mike Garson dans Aladdin Sane. Puis on attaque le bizarre avec Pile à l’Heure chanté en français avec la voix de John passant par un vocodeur. On citera aussi Amsterdam. J’ai bien aimé dans un registre beaucoup plus rock et tendu Catastrofuk un morceau qui montre qu’a 69 ans on peut encore en montrer à beaucoup d’autres et même donner une leçon d’efficacité. Superbe morceau que j’ai beaucoup aimé. D’autres morceaux de son EP Extra Playful seront joués ce soir. Et puis à un moment je me suis posé des questions. Il y aurait des bandes ce soir, car d’un coup j’entends des cuivres sur un morceau. Après quelques dizaines de secondes d’incertitude, j’ai vu que c’était le guitariste soliste (excellent au demeurant) qui arrachait ce son à sa guitare. La seconde partie du concert est carrément plus rock, on a droit à Fear Is A Man’s Best Friend , plus tard ce sera Gun. La voix de John Cale semble plus assurée et puissante lors de cette fin de concert. Two more songs from the Eighties nous lance John Cale pour finir le set.
Retour sur scène pour un ultime rappel avec si je ne me trompe pas une superbe version de Pablo Picasso et un final assez époustouflant.
Le bonhomme aura tenu la baraque pendant 1 h 35, set sec et tendu. Plutôt une agréable surprise pour ma part même s’il semble qu’aucun morceau du Velvet n’a été joué (enfin je crois). Je ne regrette pas du tout cette soirée, elle m’a permis en fin de compte de me réconcilier avec John Cale après 30 ans d’incompréhension. »
Lorsque j’arrive devant la salle sur le coup de 19 h, il y a déjà une longue queue qui se poursuit jusque dans la rue. C’est sûr, le public ce soir n’est pas le même que celui que je fréquente habituellement. La moyenne d’âge est disons-le plutôt élevée. Après avoir été prendre la température (du Valençay) au bar, je vais retirer mon invitation. Une fois dans la salle je prends place pour une fois près de la sono légèrement en surplomb de la fosse, les premiers rangs sont déjà remplis. La salle se remplit très vite ce soir, il faut dire qu’il n’y a pas de première partie et que le concert est annoncé à 20 h 30. À noter la présence de Daniel Darc dans le public.
L’heure fatidique n’est même pas arrivée que les lumières s’éteignent, il doit être 20 h 15. Sur scène on trouve sur le côté droit un clavier placé devant la scène, faut mieux pas être derrière au premier rang… des amplis et un kit de batterie. À noter que des retours ont été placés sur des cubes posés dans la fosse ce qui restreint un peu la place devant. Trois musiciens accompagnent John Cale, celui-ci apparaît ensuite avec une petite barbichette qui n’est pas sans me faire penser à celle du boss. Le bonhomme porte plutôt bien son âge (69 ans) même si ce qui frappe au premier abord ce sont les cheveux un peu hirsutes teints couleur fauve. D’entrée il se place côté gauche où se trouvent ses guitares et empoigne une acoustique. Je suis vite rassuré, ce soir la tendance sera plutôt rock. Les premiers morceaux seront joués à la guitare acoustique, John semble assez concentré sur sa musique et son chant, il ponctue tout de même chaque chanson d’un remerciement ou alors d’un Cheers ! sa bouteille d’eau tendue. Par contre, il fusillera du regard à plusieurs reprises un photographe à priori pro présent pas loin de moi, celui-ci faisant usage du flash alors qu’en plus interdiction avait été faite de prendre des photos après 4 ou 5 morceaux.
Quelques effets sur la voix de John en ce début de concert. Quelques titres que j’ai réussi à retrouver (avec du mal, n’étant pas un grand spécialiste du bonhomme) sont joués en ce début de set, Heartbreak Hotel et Hey Rey joué lui aux claviers. Après 1 ou deux morceaux, John Cale se dirige vers son clavier placé sur la droite juste en devant de scène, pas de chance pour les personnes se trouvant là qui auront du mal à l’apercevoir. On entre alors dans un registre un peu plus baroque avec en particulier un morceau (le troisième joué ce soir)où le son du piano me fera vraiment penser à celui de Mike Garson dans Aladdin Sane. Puis on attaque le bizarre avec Pile à l’Heure chanté en français avec la voix de John passant par un vocodeur. On citera aussi Amsterdam. J’ai bien aimé dans un registre beaucoup plus rock et tendu Catastrofuk un morceau qui montre qu’a 69 ans on peut encore en montrer à beaucoup d’autres et même donner une leçon d’efficacité. Superbe morceau que j’ai beaucoup aimé. D’autres morceaux de son EP Extra Playful seront joués ce soir. Et puis à un moment je me suis posé des questions. Il y aurait des bandes ce soir, car d’un coup j’entends des cuivres sur un morceau. Après quelques dizaines de secondes d’incertitude, j’ai vu que c’était le guitariste soliste (excellent au demeurant) qui arrachait ce son à sa guitare. La seconde partie du concert est carrément plus rock, on a droit à Fear Is A Man’s Best Friend , plus tard ce sera Gun. La voix de John Cale semble plus assurée et puissante lors de cette fin de concert. Two more songs from the Eighties nous lance John Cale pour finir le set.
Retour sur scène pour un ultime rappel avec si je ne me trompe pas une superbe version de Pablo Picasso et un final assez époustouflant.
Le bonhomme aura tenu la baraque pendant 1 h 35, set sec et tendu. Plutôt une agréable surprise pour ma part même s’il semble qu’aucun morceau du Velvet n’a été joué (enfin je crois). Je ne regrette pas du tout cette soirée, elle m’a permis en fin de compte de me réconcilier avec John Cale après 30 ans d’incompréhension. »
John Cale, né John Davies Cale dans le comté de Carmarthenshire (Pays de Galles) est un auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste et producteur gallois. Il fut membre du groupe Velvet Underground de 1965 à 1968 puis démarra en 1970 une carrière solo. Si ses travaux les plus connus sont orientés vers le rock, il aborda tout au long de sa carrière de nombreux styles musicaux différents.
Il a également collaboré avec de nombreux artistes dont : The Modern Lovers, Patti Smith, The Stooges, Brian Eno, Terry Riley, Nick Drake ou encore Phil Manzanera.
Il a également collaboré avec de nombreux artistes dont : The Modern Lovers, Patti Smith, The Stooges, Brian Eno, Terry Riley, Nick Drake ou encore Phil Manzanera.
Avec The Dream Syndicate
2000 : Day of Niagara (Table of the Elements)
Enregistrements des années 1960
2001 : Sun Blindness Music (Table of the Elements)
2001 : Dream Interpretation : Inside The Dream Syndicate Vol. II (Table of the Elements)
2001 : Stainless Gamelan : Inside The Dream Syndicate Vol. III (Table of the Elements)
2001 : Dream Interpretation : Inside The Dream Syndicate Vol. II (Table of the Elements)
2001 : Stainless Gamelan : Inside The Dream Syndicate Vol. III (Table of the Elements)
Avec The Velvet Underground
1967 : The Velvet Underground and Nico
1968 : White Light/White Heat
1985 : VU (compilation)
1986 : Another View (compilation)
1993 : Live MCMXCIII
1995 : Peel Slowly and See (compilation + nombreux inédits)
2003 : The Very Best of the Velvet Underground (compilation)
1968 : White Light/White Heat
1985 : VU (compilation)
1986 : Another View (compilation)
1993 : Live MCMXCIII
1995 : Peel Slowly and See (compilation + nombreux inédits)
2003 : The Very Best of the Velvet Underground (compilation)
Solo
1970 : Vintage Violence
1972 : The Academy in Peril (Reprise)
1973 : Paris 1919
1974 : Fear
1975 : Slow Dazzle
1975 : Helen of Troy
1977 : Guts (compilation)
1981 : Honi Soit
1982 : Music for a New Society
1983 : Caribbean Sunset (jamais réédité en CD)
1985 : Artificial Intelligence
1989 : Words for the Dying
1991 : Paris s'éveille, suivi d'autres compositions (BO film éponyme)
1993 : 23 Solo Pieces pour La Naissance de L'Amour (BO film éponyme)
1994 : N'oublie pas que tu vas mourir (BO film éponyme)
1994 : Seducing Down the Door (compilation)
1995 : Antartida (BO film éponyme)
1996 : Walking on Locusts
1997 : Eat / Kiss : Music for the Films of Andy Warhol (live, et pas BO, paradoxalement)
1998 : Somewhere in the City (BO film éponyme)
1999 : The Unknown (BO de la réédition du film éponyme)
1999 : Le Vent de la nuit (BO film éponyme)
1999 : Close watch : An Introduction to John Cale (compilation)
2003 : HoboSapiens
2005 : Process
2005 : BlackAcetate
EPs
Animal Justice - 1977
5 Tracks - 2003
Extra Playful - 2011
Animal Justice - 1977
5 Tracks - 2003
Extra Playful - 2011
Live albums
Sabotage/Live - 1979
John Cale Comes Alive - 1984
Even Cowgirls Get the Blues - 1991
Fragments of a Rainy Season - 1992
Circus Live (- 2007
John Cale & Band Live (DVD and vinyl) 2010
Sabotage/Live - 1979
John Cale Comes Alive - 1984
Even Cowgirls Get the Blues - 1991
Fragments of a Rainy Season - 1992
Circus Live (- 2007
John Cale & Band Live (DVD and vinyl) 2010
JOHN CALE
The band:
John Cale: vocals, guitar, keyboards
Dustin Boyer: lead guitar
Micheal Jerome: drums
Joey Maramba: bass
La Setlist du Concert
JOHN CALE
01. Dancing Undercover (Walking on Locusts - 1996)
02. Captain Hook (Sabotage - 1979)
03. Heartbreak Hotel (Elvis Presley Cover) (Slow Dazzle - 1975)(Guts - 2001)
04. Hey Ray (Extra Playful EP - 2011)
05. Look Horizon (Circus - 2005)
06. Amsterdam (Vintage Violence - 1970)
07. Hush (Black Acetate - 2005 )>
> 08. Outta the Bag (Black Acetate - 2005)
09. Walking the Dog (Rufus Thomas Cover) (Sabotage - 1979)
10. Model Beirut Recital (Caribbean Sunset - 1984)
11. Things (Hobo Sapiens - 2004)
12. Catastrofuk (Extra Playful EP - 2011)
13. Whaddya Mean By That (Extra Playful EP - 2011)
14. Satellite Walk (Artificial Intelligence - 1985)
15. Guts (Guts - 2001)
02. Captain Hook (Sabotage - 1979)
03. Heartbreak Hotel (Elvis Presley Cover) (Slow Dazzle - 1975)(Guts - 2001)
04. Hey Ray (Extra Playful EP - 2011)
05. Look Horizon (Circus - 2005)
06. Amsterdam (Vintage Violence - 1970)
07. Hush (Black Acetate - 2005 )>
> 08. Outta the Bag (Black Acetate - 2005)
09. Walking the Dog (Rufus Thomas Cover) (Sabotage - 1979)
10. Model Beirut Recital (Caribbean Sunset - 1984)
11. Things (Hobo Sapiens - 2004)
12. Catastrofuk (Extra Playful EP - 2011)
13. Whaddya Mean By That (Extra Playful EP - 2011)
14. Satellite Walk (Artificial Intelligence - 1985)
15. Guts (Guts - 2001)
Encore
16. Pablo Picasso (Guts - 2001)
La durée du concert : 1h35
AFFICHE / PROMO / FLYER