Première Partie: GASPARD ROYANT
« Concert annoncé sold out depuis environ une dizaine de jours, le revival de Kitty, Daisy And Lewis fait toujours mouche à Paris. Un gros tour-bus à double étage stationne devant la salle lorsque j’arrive et que je retrouve Stéphane. Pas trop de monde donc direction le bar pour se mettre en condition. Étonnant comment d’un jour à l’autre le public change, celui de ce soir est un peu plus âgé, plus calme aussi, et en grande partie peu habitué des lieux. Seul photographe présent que je connaisse, Robert bien sur qui vient squatter le premier rang avec notre petite bande, du coup à 5 nous tenons tout le centre du premier rang.
Public différent donc, et lorsque la première partie arrive sur scène, sur le coup de 20 h, il y a déjà beaucoup de monde dans la salle, comme hier. L’homme présent sur scène avec sa guitare se nomme Gaspard Royant, je l’ai déjà vu par deux fois, tout d’abord en première partie des Hot Rats en février 2010 puis quelques mois plus tard il ouvrait pour Absynthe Minded au Nouveau Casino. Ma conclusion sera la même que précédemment : gentil, belle voix, mais ennuyeux, voire même soporifique, puisque je me suis assis sur le bord de la scène et que j’ai piqué du nez à plusieurs reprises. Surtout que ce soir il était tout seul sur scène.
Du coup à 20 h 30 le set de Gaspard est fini, on sent des frémissements dans la salle dans le sens que pas mal de personnes essaient de s’infiltrer gentiment pour être dans les premiers rangs. Une Maroquinerie sold out c’est toujours sympa à voir, cette salle dégageant tellement de chaleur (au sens figuré d'abord, mais aussi au sens propre).
Public différent donc, et lorsque la première partie arrive sur scène, sur le coup de 20 h, il y a déjà beaucoup de monde dans la salle, comme hier. L’homme présent sur scène avec sa guitare se nomme Gaspard Royant, je l’ai déjà vu par deux fois, tout d’abord en première partie des Hot Rats en février 2010 puis quelques mois plus tard il ouvrait pour Absynthe Minded au Nouveau Casino. Ma conclusion sera la même que précédemment : gentil, belle voix, mais ennuyeux, voire même soporifique, puisque je me suis assis sur le bord de la scène et que j’ai piqué du nez à plusieurs reprises. Surtout que ce soir il était tout seul sur scène.
Du coup à 20 h 30 le set de Gaspard est fini, on sent des frémissements dans la salle dans le sens que pas mal de personnes essaient de s’infiltrer gentiment pour être dans les premiers rangs. Une Maroquinerie sold out c’est toujours sympa à voir, cette salle dégageant tellement de chaleur (au sens figuré d'abord, mais aussi au sens propre).
Comme c’était prévu, la famille fait son entrée sur scène à 21 h très précise. Maman est pieds nus, comme d’habitude, et va prendre place sur la droite tandis que papa s’assoit sur la gauche un peu en retrait et enfin les deux jeunes femmes, Daisy la plus jolie, vêtue d’une robe bleue compense sa petite taille par rapport à sa sœur avec des talons très hauts. Kitty, plus longiligne, porte une robe de couleur claire, et enfin Lewis en costard rayé, un peu moins poupin comme l’avait fait remarquer Éric dans son compte rendu de leur concert madrilène. Toujours surprenant de voir comment Daisy joue de la batterie, complètement de côté et surtout avec un air buté et volontaire, presque renfrogné d’ailleurs, le résultat est assez surprenant, car elle donne un beat et surtout un son bien particulier à la musique du groupe. Mais ce soir ce qui va vraiment me surprendre ce sont les sourires même les rires que l’on va voir apparaître tout au long de la soirée sur le visage des deux jeunes femmes d’habitude plutôt réservées. Le premier titre est un peu le résumé de ce que le groupe sait le mieux faire c'est-à-dire cette espèce de boogie instrumental vintage, Kitty à l’harmonica, son instrument de prédilection, Daisy à la batterie et Lewis toujours avec sa Gretsch elle aussi vintage. Le ton est donné.
Après ce début de concert en fanfare on retombe un peu dans une sorte de routine accentuée par la venue d’Eddie Thornton, le vieux routier, qui, avec son chapeau de cowboy et sa trompette, va vouloir faire le show au point d’éclipser par moment le reste du groupe ce qui, au fond, va me lasser, car Kitty, Daisy & Lewis ce n’est pas ça. Heureusement, après trois morceaux le ton du concert va changer complètement. Daisy est de plus en plus féroce, dans le bon sens du terme, derrière son kit de batterie minimaliste ou alors derrière le clavier dont elle joue d’une drôle de manière en tapant dessus à tour de bras. Mais on l’avait déjà constaté, le virtuose de la famille c’est bien Lewis qui fait un sans-faute ce soir. C’est d’ailleurs drôle de voir Kitty, sa sœur, le visage presque constamment tourné vers lui comme pour lui demander la marche à suivre, c’est manifestement lui le guide de la famille. Si Kitty est la plus présente en devant de scène, car des deux filles c’est elle qui chante le plus, qui joue de la guitare et de l’harmonica et qui est presque constamment plein centre de la scène, c’est bien Daisy qui me fascine le plus. Non seulement la jeune femme est plus que charmante, mais elle dégage une volonté peu commune.
C’est avec Going Up The Country joué en plein milieu de set que les choses vont se décanter. La reprise est superbe. C’est aussi le seul moment où les deux sœurs se trouvent côte à côte et chantent à l’unisson. Le morceau suivant va reprendre le chemin du boogie avec Kitty et Lewis tous les deux à la guitare et enfin un grand et long boogie torride ponctué du fameux solo d’harmonica de Kitty qui une fois de plus provoquera de nombreux signes d’encouragement provenant de la salle.
Pour la reprise, Kitty est au banjo tandis que Daisy se saisit d’un accordéon. Une fois de plus je ne connais pas le titre de la chanson. Celle qui suit est bien sur What Quid ? Le grand instrumental où l’on va être scotché devant la virtuosité, mais plus encore par le côté un peu répétitif et entraînant de la chose. Et puis les voir sourire et rigoler mutuellement je ne l’avais pas encore vu. Fin de concert ou presque en apothéose donc. Car ils vont revenir pour un ultime rappel, je crois me souvenir qu’il devait s’agir de Hillbilly Music et après 1 h 23 de concert ils vont définitivement quitter la salle.
Beau concert, certainement meilleur que celui du Café de la Danse surtout dans toute sa seconde partie. Avec Robert on décide d’aller squatter le bar du restaurant pour finir la soirée en beauté. Décidément j’aime bien être à la Maroquinerie, je m’y sens bien ! »
Après ce début de concert en fanfare on retombe un peu dans une sorte de routine accentuée par la venue d’Eddie Thornton, le vieux routier, qui, avec son chapeau de cowboy et sa trompette, va vouloir faire le show au point d’éclipser par moment le reste du groupe ce qui, au fond, va me lasser, car Kitty, Daisy & Lewis ce n’est pas ça. Heureusement, après trois morceaux le ton du concert va changer complètement. Daisy est de plus en plus féroce, dans le bon sens du terme, derrière son kit de batterie minimaliste ou alors derrière le clavier dont elle joue d’une drôle de manière en tapant dessus à tour de bras. Mais on l’avait déjà constaté, le virtuose de la famille c’est bien Lewis qui fait un sans-faute ce soir. C’est d’ailleurs drôle de voir Kitty, sa sœur, le visage presque constamment tourné vers lui comme pour lui demander la marche à suivre, c’est manifestement lui le guide de la famille. Si Kitty est la plus présente en devant de scène, car des deux filles c’est elle qui chante le plus, qui joue de la guitare et de l’harmonica et qui est presque constamment plein centre de la scène, c’est bien Daisy qui me fascine le plus. Non seulement la jeune femme est plus que charmante, mais elle dégage une volonté peu commune.
C’est avec Going Up The Country joué en plein milieu de set que les choses vont se décanter. La reprise est superbe. C’est aussi le seul moment où les deux sœurs se trouvent côte à côte et chantent à l’unisson. Le morceau suivant va reprendre le chemin du boogie avec Kitty et Lewis tous les deux à la guitare et enfin un grand et long boogie torride ponctué du fameux solo d’harmonica de Kitty qui une fois de plus provoquera de nombreux signes d’encouragement provenant de la salle.
Pour la reprise, Kitty est au banjo tandis que Daisy se saisit d’un accordéon. Une fois de plus je ne connais pas le titre de la chanson. Celle qui suit est bien sur What Quid ? Le grand instrumental où l’on va être scotché devant la virtuosité, mais plus encore par le côté un peu répétitif et entraînant de la chose. Et puis les voir sourire et rigoler mutuellement je ne l’avais pas encore vu. Fin de concert ou presque en apothéose donc. Car ils vont revenir pour un ultime rappel, je crois me souvenir qu’il devait s’agir de Hillbilly Music et après 1 h 23 de concert ils vont définitivement quitter la salle.
Beau concert, certainement meilleur que celui du Café de la Danse surtout dans toute sa seconde partie. Avec Robert on décide d’aller squatter le bar du restaurant pour finir la soirée en beauté. Décidément j’aime bien être à la Maroquinerie, je m’y sens bien ! »
Kitty, Daisy And Lewis est un groupe (un trio) qui comprend les frères et sœurs de la famille de Durham. Leur musique est fortement influencée par le R 'N' B, swing, jump blues, country et western, blues, hawaïen et rock 'n' roll. Ils sont tous multi-instrumentistes jouant de la guitare, piano, banjo, guitare lapsteel, harmonica, contrebasse, ukulélé, batterie, trombone, accordéon, xylophone.
A-Z of Kitty, Daisy & Lewis: The Roots Of Rock 'n' Roll (2007)
Kitty, Daisy & Lewis (2008)
Kitty, Daisy & Lewis (2009
Smoking in Heaven (2011)
Kitty, Daisy & Lewis (2008)
Kitty, Daisy & Lewis (2009
Smoking in Heaven (2011)
KITTY, DAISY & LEWIS
Kitty Durham – voice, guitar, etc.
Daisy Durham – frums, guitar, etc.
Lewis Durham – guitar, voice, etc.
Graeme Durham – guitar
Ingrid Weiss - double-bass
Daisy Durham – frums, guitar, etc.
Lewis Durham – guitar, voice, etc.
Graeme Durham – guitar
Ingrid Weiss - double-bass
La Setlist du Concert
KITTY, DAISY & LEWIS
KITTY, DAISY & LEWIS
NON DISPONIBLE