Première Partie : Parlor Snakes
« Il fallait être courageux pour avoir envie d’aller voir un concert avec cette pluie et surtout la nuit qui est entièrement tombée depuis le passage à l’heure d’hiver la semaine dernière. Mais bon 1 semaine pleine sans concert et puis j’ai gagné une fois de plus à un concours alors cela ne se refuse pas. D’autant plus que ce soir c’est une ancienne connaissance qui vient nous rendre visite, à savoir les Japonais de Guitar Wolf. Ne faisons pas la fine bouche, sur disque c’est très …primitif, voire presque inécoutable, par moment. J’avoue que depuis un passage à la Maroquinerie en 2007 je n’avais plus trop suivi leur trace.
Arrivé après l’ouverture je retrouve Stéphane et Didier dans une salle encore peu remplie puis c’est Yves qui nous rejoint et enfin Mathilde. Le premier groupe est prévu aux alentours de 20h30, mais ils ne feront leur apparition que 15 minutes plus tard histoire que la salle soit un peu plus remplie. Ils s’appellent Parlor Snakes et sont emmenés par une charmante jeune femme plutôt sexy. Leur style est à rapprocher d’un groupe comme The Love Me Nots avec il faut bien le dire des compositions moins intéressantes. La jeune femme joue elle aussi avec clavier placé en transversal. Sympathique certes, mais l’ensemble manque cruellement de personnalité et même si la chanteuse a une belle voix et une jolie plastique cela ne suffit pas.
Changement de décor avec maintenant Guitar Wolf. C’est avec les Ramones en fond sonore (Cretin Hop puis Rockaway Beach) que le gang japonais fait son apparition sur scène. Le chanteur guitariste est en pantalon et veste de cuir ainsi que la bassiste. Particularité de ce dernier sa basse ne comporte que trois cordes et la caisse semble coupée en deux par une tronçonneuse. À part cette particularité on constate vite qu’il ne sait pratiquement pas jouer !! Mais ce qui importe chez Guitar Wolf c’est la rock&roll attitude !! Car c’est avant tout un groupe de poseurs. Pas dans le mauvais sens du terme comme certains musiciens de hard. Non ils y croient dur comme fer. Le début du concert est un peu chaotique, car il ne débute pas vraiment. Je m’explique : cela commence par des poses et quelques larsens et autres accords délivrés sans vraiment de cohésion. Et puis la machine se met doucement en marche. On a du mal à faire la différence entre chaque morceau, mais il faut bien dire que l’on ressent peu à peu l’adrénaline et l’excitation monter. Au bout d’un morceau, mes potes Stéphane et Didier déclarent forfait, il faut dire que derrière eux ça commence à bouger sérieusement avec pas mal de gens excités et alcoolisés ! À partir de là, le concert sera lancé avec un mélange de riffs punk primitif et de cris gutturaux lancés par Seiji le guitariste masqué (à cause de ses lunettes à la Zorro). C’est crade que ce soit au niveau de la musique ou du son, mais c’est bon ! On est pris dans une sorte de frénésie assez jouissive il faut bien le dire et par moment je vais aller valser contre la scène à cause des pogos incessants, mais au fond cela m’a bien plu. Et puis Seiji va aller slammer sur le public et chanter, porté à bouts de bras par des dizaines de mains. Et puis Seiji va faire monter un spectateur sur scène et lui confier sa guitare le temps d’un morceau assez fou. Mais le moment que j’ai le plus aimé ce soir fut lorsque le groupe reprit Kick Out The Jams dans une version très spéciale et surtout hyper rallongée (pas loin de 10 minutes). Le groupe quitte la scène après plus d’une heure de concert. Avec Mathilde on décide de se replier côté bar au fond de la salle, il faut dire qu’il fait chaud à la Flèche d’Or. 1 seul rappel avec deux morceaux et le groupe quitte définitivement la scène après pratiquement 1 h 15 de concert.
Voir Guitar Wolf c’est une expérience assez originale, une histoire d’ambiance plutôt que de musique véritable, mais cela marche on se laisse avoir par cette espèce de minimaliste extrême dont les Japonais de Guitar Wolf se sont rendus maîtres. »
Guitar Wolf (ギターウルフ) est un groupe japonais de garage punk formé en 1987, principalement influencé par Link Wray, The Ramones et The Cramps. Leur musique combine punk rock, fortes distorsions et chants criés.
Vinyl LPs
Wolf Rock! LP (Goner Records, 1993, 1Gone)
Kung Fu Ramone LP (Bag of Hammers, 1994, BOH 003)
Studio albums
Run Wolf Run CD (Less Than TV, 1994, IDCW-1002)
Missile Me! LP/CD (Matador, 1995, OLE-219-1/2)
Planet Of The Wolves LP/CD (Matador, 1997, OLE-248-1/2)
Jet Generation LP/CD (Matador, 1999, OLE-333-1/2)
Rock'n'roll Etiquette CD (Narnack, 2000, NCK7022)
Live!! (Ki/oon, 2000, KSC2 347-8)
UFO Romantics LP/CD (Narnack Records, 2002, NCK 7001)
Loverock CD (Narnack Records, 2004, NCK 7020)
Golden Black CD (Narnack Records, 2005, NCK 7035)
Dead Rock CD (Sony, 2007)
Mars Twist CD (2007)
Uchusenkan Love (2010)
Seiji “Guitar Wolf”- guitar & vocal
Toru “Drum Wolf”- drums
Ug “Bass Wolf”- bass
Toru “Drum Wolf”- drums
Ug “Bass Wolf”- bass
GUITAR WOLF (ギターウルフ)
NON DISPONIBLE
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