Première Partie : SUCCESS + SWOUND
« À la vue de la maigre affluence de cette soirée, on peut se demander pourquoi Electric Six n’a pas réussi à décoller et réussi à remplir une salle comme le Bataclan. Car sur scène, c’est toujours un spectacle assuré en grande partie par son chanteur Dick Valentine. Mais revenons au concert de ce soir, j’ai eu une fois de plus la chance d’avoir gagné deux places par l’intermédiaire d’un concours et je suis accompagné de mon vieil ami Gilles P. de Marine et enfin de Cédric. Le premier rang est assuré sans grand problème. Il faut dire que ce soir le balcon n’est même pas ouvert, il semble que les organisateurs aient vu un peu grand en programmant le groupe au Bataclan.
Peu de monde lorsque le premier groupe fait son apparition sur scène. Il s’agit de Success et autant dire que j’ai trouvé leur set tonifiant et jouissif. À leur tête James Eleganz leur chanteur déjanté habillé en costard. Musicalement c’est de l’électro rock bien chiadé. Il y aura même un passage rap vers la fin du set, mais pour une fois, j’ai apprécié. Le chanteur va même jeter sa sueur à la foule en fin de concert, passage réussi, le public les ovationne.
Pour Swound ! le second groupe à monter sur scène on change carrément de registre pour aborder un registre nettement plus punk rock avec deux guitares sur scène et même si leur set est rageur on est encore dans l’ambiance électrique et un peu provocatrice de Success. Et puis il faut aussi constater un certain manque d’originalité même si l’énergie est bien présente.
Peu de monde lorsque le premier groupe fait son apparition sur scène. Il s’agit de Success et autant dire que j’ai trouvé leur set tonifiant et jouissif. À leur tête James Eleganz leur chanteur déjanté habillé en costard. Musicalement c’est de l’électro rock bien chiadé. Il y aura même un passage rap vers la fin du set, mais pour une fois, j’ai apprécié. Le chanteur va même jeter sa sueur à la foule en fin de concert, passage réussi, le public les ovationne.
Pour Swound ! le second groupe à monter sur scène on change carrément de registre pour aborder un registre nettement plus punk rock avec deux guitares sur scène et même si leur set est rageur on est encore dans l’ambiance électrique et un peu provocatrice de Success. Et puis il faut aussi constater un certain manque d’originalité même si l’énergie est bien présente.
Quand on parle d’énergie, on se doit d’évoquer Electric Six évidemment. La première chose qui saute aux yeux ce soir lorsque le groupe arrive sur scène c’est l’état dirons nous bizarre voire légèrement comateux de Dick Valentine. Il peine manifestement à garder les yeux ouverts, mais malgré cela il garde toute sa lucidité et son côté malicieux. Dans le public, pas mal de phénomènes non identifiés portant perruques, fausses moustaches, short et collant, ça promet… Electric Six débute le concert par un morceau extrait de Heartbeats & Brainwaves leur dernier album que je trouve assez moyen et en tout cas inférieur à Zodiac leur avant dernière livraison. Si Dick Valentine semble un peu fatigué ce n’est pas le cas du reste du groupe qui est au taquet, comme d’habitude ils portent tous des lunettes (et un casque pour le guitariste de droite). Autant dire qu’ils assurent méchamment. On ouvre véritablement les hostilités avec After Hours extrait cette fois de Zodiac, la mayonnaise prend et peu à peu Dick entre dans le show. Et puis cette impression de perpétuelle bonne humeur quand on les voit et quand on les écoute, cela ça n’a pas de prix. Ce qui est impressionnant avec Electrix Six c’est leur faculté de sonner « dance et disco » tout en gardant cet aspect rageur et rock & roll qui les caractérise. Le beat toujours le beat. Bon c’est vrai ce soir Dick Valentine semble bouger un peu moins que d’habitude, mais cela n’altère en rien la musique. On continue dans le bon avec un nouvel extrait de Zodiac intitulé Jam It In The Hole parfait exemple de ce mélange de disco, de funk et de rock & roll bien sûr. Retour vers le passé avec ce qui reste leur meilleur album à savoir : Fire bien entendu. Cela commence fort avec Improper Dancing juste avant que ne résonnent les notes de guitares annonciatrices d’un Danger High Voltage déclencheur d’hostilités dans la salle. Quelques slams dans le public et notre ami Dick Valentine qui prend un bain de foule porté par les bras tendus des spectateurs, pas de chance pour nous cela se passe de l’autre côté de la salle. Un peu plus tard c’est une spectatrice au deuxième rang qui tombe dans les pommes, on remerciera le service d’ordre pour son manque COMPLET d’efficacité en faisant remarquer que malgré les gestes des spectateurs pas un de ces messieurs ne s’est déplacé pour évacuer la demoiselle, il faudra que ce soit deux des plus turbulents gentils agitateurs de cette soirée qui se chargent eux-mêmes de cette tâche…On continue dans la lancée avec quelques morceaux dispensables sur disques, mais qui prennent une autre saveur sur scène. Et puis c’est le moment que j’attends depuis le début du concert, le morceau qui depuis 2003 est lié à l’image du groupe, c’est bien sur l’explosif Gay Bar et la je ne peux m’empêcher de sauter comme un fou accroché à la barrière car c’est tout simplement trop bon !!!! Hymne tout simplement ! On est maintenant proche de la fin du set quand Electric Six décoche une nouvelle flèche avec Gridlock qui est tout simplement un des meilleurs morceaux issus de leur dernier album. Deux morceaux plus tard le groupe quitte la scène le devoir accompli.
Le rappel débute en douceur avec Synthetiser qui montre une facette du groupe plus intimiste et émotionnelle, un exercice réussi. Et puis après un ultime morceau issu de Zodiac c’est le final avec le seul morceau de Fire qui manque à l’appel, le troisième single issu de cet album, c’est bien sur de Dance Commander dont je veux parler, derniers mouvements de foule avant que le groupe ne quitte définitivement la scène du Bataclan après 1 h 27 de spectacle.
Bon concert à n’en pas douter, peut être légèrement inférieur à celui du Trabendo où le public semblait plus agité et le set certainement un chouia plus nerveux, mais attention, ce soir on ressort tout de même heureux et un peu triste aussi que ce groupe ne soit pas reconnu à sa juste valeur. »
Le rappel débute en douceur avec Synthetiser qui montre une facette du groupe plus intimiste et émotionnelle, un exercice réussi. Et puis après un ultime morceau issu de Zodiac c’est le final avec le seul morceau de Fire qui manque à l’appel, le troisième single issu de cet album, c’est bien sur de Dance Commander dont je veux parler, derniers mouvements de foule avant que le groupe ne quitte définitivement la scène du Bataclan après 1 h 27 de spectacle.
Bon concert à n’en pas douter, peut être légèrement inférieur à celui du Trabendo où le public semblait plus agité et le set certainement un chouia plus nerveux, mais attention, ce soir on ressort tout de même heureux et un peu triste aussi que ce groupe ne soit pas reconnu à sa juste valeur. »
Electric Six est un groupe mêlant rock, garage, disco, punk, new wave, et métal, formé en1996. Originaire de Détroit aux États-Unis, il a commencé à être reconnu en 2001 avec le single Danger! High Voltage, et a par la suite enregistré plusieurs albums studio.
Fire (2003)
Señor Smoke (2005/2006)
Switzerland (2006)
I Shall Exterminate Everything Around Me That Restricts Me From Being the Master (2007)
Flashy (2008)
Kill (2009)
Zodiac (2010)
Señor Smoke (2005/2006)
Switzerland (2006)
I Shall Exterminate Everything Around Me That Restricts Me From Being the Master (2007)
Flashy (2008)
Kill (2009)
Zodiac (2010)
Heartbeats and Brainwaves (2011)
ELECTRIC SIX
Dick Valentine - Vocals
The Colonel - Guitar
Johnny Na$hinal - Guitar
Smorgasboard - Bass
Tait Nucleus? - Keyboard
Percussion World - Drums
The Colonel - Guitar
Johnny Na$hinal - Guitar
Smorgasboard - Bass
Tait Nucleus? - Keyboard
Percussion World - Drums
La Setlist du Concert
ELECTRIC SIX
French Bacon (Heartbeats and Brainwaves - 2011)
After Hours (Zodiac - 2010)
Future Boys (Señor Smoke - 2005)
Jam It In The Hole (Zodiac - 2010)
Improper Dancing (Fire - 2003)
Danger! High Voltage (Switzerland - 2006)
Future Is In Future (Senor Smoke - 2005)
Infected Girls (Switzerland - 2006)
Clusterfuck (Zodiac - 2010)
When I Get To The Green Building (I Shall Exterminate Everything Around Me That Restricts Me from Being the Master - 2007)
Gay Bar (Fire - 2003)
Gay Bart Part 2 (Flashy - 2008)
Gridlock! (Heartbeats and Brainwaves - 2011)
Dance Epidemic (Senor Smoke - 2005)
I Buy The Drugs (Switzerland - 2006)
Encore
Synthesizer (Fire - 2003)
The Rubberband Man (Single - Zodiac - 2010)
Dance Commander (Fire - 2003)
After Hours (Zodiac - 2010)
Future Boys (Señor Smoke - 2005)
Jam It In The Hole (Zodiac - 2010)
Improper Dancing (Fire - 2003)
Danger! High Voltage (Switzerland - 2006)
Future Is In Future (Senor Smoke - 2005)
Infected Girls (Switzerland - 2006)
Clusterfuck (Zodiac - 2010)
When I Get To The Green Building (I Shall Exterminate Everything Around Me That Restricts Me from Being the Master - 2007)
Gay Bar (Fire - 2003)
Gay Bart Part 2 (Flashy - 2008)
Gridlock! (Heartbeats and Brainwaves - 2011)
Dance Epidemic (Senor Smoke - 2005)
I Buy The Drugs (Switzerland - 2006)
Encore
Synthesizer (Fire - 2003)
The Rubberband Man (Single - Zodiac - 2010)
Dance Commander (Fire - 2003)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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