FESTIVAL MUSIQUES VOLANTES
« Je fais beaucoup de concerts et je ne suis toujours pas blasé ! Mais c’est vrai que je n’ai plus cette excitation avant comme celui qui voit 2 ou 3 concerts par an. Et pourtant il y a des groupes dont j’attends la venue avec impatience, souvent c’est la première fois que je les vois et quelque fois aussi leur album m’a tout simplement scotché d’où cette attente un peu plus fébrile que d’habitude. Et Bass Drum Of Death en fait partie. Pourtant ce groupe est quasi-inconnu, d’ailleurs parmi la bande de copains et connaissances de concerts, je serai le seul à être au Point FMR ce soir. Et dire qu’en plus il ne passe qu’en première partie, j’en avais presque fait abstraction tant mon désir de les voir était grand.
Pas beaucoup de monde à l’ouverture des portes, le matériel des deux groupes de la soirée est déjà installé et je décide de me placer très légèrement sur la droite, car c’est ici que se trouvera John le guitariste chanteur du groupe. J’ai omis de préciser que Bass Drum Of Death c’est un duo guitare/batterie. Encore un me direz vous. Oui oui… mais.. Ces deux-là ont sorti, dans l’anonymat presque total, un brulot du nom de GB City et j’attendais avec impatience de voir ce que cela allait donner en live... et je ne vais pas être déçu !
Pas beaucoup de monde à l’ouverture des portes, le matériel des deux groupes de la soirée est déjà installé et je décide de me placer très légèrement sur la droite, car c’est ici que se trouvera John le guitariste chanteur du groupe. J’ai omis de préciser que Bass Drum Of Death c’est un duo guitare/batterie. Encore un me direz vous. Oui oui… mais.. Ces deux-là ont sorti, dans l’anonymat presque total, un brulot du nom de GB City et j’attendais avec impatience de voir ce que cela allait donner en live... et je ne vais pas être déçu !
20 h 30. Les deux musiciens montent sur scène sans un mot, c’est à peine si j’entendrai le guitariste dire : "We Are Bass Drum Of Death". En face de moi trois petits amplis... méfiance méfiance. À partir de là ce sera tout simplement le Nirvana. Les versions de l’album jouées ce soir le seront pratiquement toutes en mode accéléré, sans concession avec une sorte de sauvagerie impressionnante. De John le guitariste/chanteur autiste je ne verrai que ses cheveux. Avec une guitare entre ses mains le mec est magique, ce n’est pas que ce soit un virtuose, mais il a le truc qui fait que l’on frissonne devant la puissance non seulement sonore, mais aussi émotionnelle qu’il dégage par sa musique. Son compagnon lui se contente d’imprimer un rythme rapide et parfois minimaliste avec la batterie sauf quand il décide de bucheronner avec les cymbales et alors la ça fait mal. On peut vaguement comparer avec un Jay Reatard (y compris physiquement tiens !) qui aurait croisé les Stooges et les Ramones. Bref ça dépote à deux cents à l’heure, les solos ne font qu’un avec la rythmique car tout va tellement vite. Le chant est un peu lointain vu la puissance sonore émise, mais la réverb sur la voix se fait sentir. C’est sauvage, sans concession, c’est du putain de rock & roll quoi ! Le groupe va enchainer en l’espace de 36mn pratiquement tout le disque. Des grands moments avec Nerve Jamming qui a, je crois, ouvert le concert (pas de set list sur scène). Je suis tout de suite pris à la gorge comme une dizaine de personnes autour de moi qui sont manifestement aussi venues pour voir Bass Drum Of Death. Quand il chante, John a les cheveux dans les yeux et quand il est légèrement en retrait c’est avec la tête penchée ou alors la faire tournoyer comme les hardos mais juste quelques secondes. Les titres s’enchainent avec comme dénominateur commun la rage, GB City est incendiaire (mais quel morceau ne l’est pas). Mais le summum sera atteint avec un Get Found sauvage qui m’a vraiment secoué, car c’est un peu l’archétype du morceau que j’adore. Mais le pire c’est que je crois qu’ils vont le jouer DEUX fois avec en fin de set une version jouée encore plus rapidement. Autres grands morceaux, Velvet Itch, Heart Attack Kids ou bien High School Roaches, bref ce fut 36 minutes au taquet, 36 minutes de bonheur pur. John s’approche du micro pour juste dire "On s’appelle Bass Drum Of Death" avant de quitter la scène sans un mot. La claque.
Je file au merchandising ou j’achète un T-shirt du groupe, et je décide de quitter les lieux rapidement pour deux raisons. D’abord parce que le groupe en tête d’affiche du nom de Shining serait à classer dans le genre Death Métal ou un truc dans le genre et ce n’est pas dans mes goûts. Le deuxième raison, c’est qu’a la Flèche d’Or il y a un autre groupe qui m’attend avec un des très bon albums de 2011 en promotion : Pete & The Pirates ... »
Bass Drum of Death est un duo originaire du Mississippi, USA. John à la guitare et au chant et Colin à la batterie sont à eux deux la relève du garage-rock
2011 - GB City
BASS DRUM OF DEATH
John Barrett : Vocal & Guitar
Colin Sneed : Drums
Colin Sneed : Drums
BASS DRUM OF DEATH
Non disponible
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