Première Partie: FUNERAL SUITS
« Cela devait être une journée formidable (sans jeu de mots) et ... elle le fut, mais avec quelques petits incidents qui viendront pimenter cette soirée. Cela a commencé il y a quelques mois alors que j’étais tout content d’avoir ma place pour le concert de Deus au Trianon un des groupes que je suis avec assiduité. Et paf ! Voilà annoncé le concert parisien de The Joy Formidable le même soir ! Dilemme donc. Pas pour longtemps, car même si j’adore Tom Barman et sa bande, j’avais pris la décision depuis que j’ai découvert the Joy Formidable, lors de leur tout premier concert Parisien, à la Maroquinerie, de suivre tous leurs concerts parisiens. Ce que j’ai toujours fait depuis.
Cette journée, si formidable en apparence, commence donc à la sortie du travail, une demi-heure plus tôt, pour assurer le coup vers 18 h. Et, évidemment, l’impensable, ou presque, arrive. Je crève !! Une grosse crevaison, le flan du pneu déchiré quand même !! J’arrive tant bien que mal à trouver une place où je me gare lorsque je vais à la Maro. Me reste qu’à foncer pour descendre vers le Nouveau Casino et tout essoufflé retrouver quelques potes. Ayant oublié mes lunettes dans la voiture, je fais un aller et retour (40 minutes) et je reviens épuisé devant la salle.
Toute la bande est là, Jean Pierre, Gilles P, Michael, Gaby, Marine et Armelle, Yves, Denis et Robert. Bref dès l’ouverture on squatte une grosse moitié du premier rang. Petit inquiétude, il y a peu de monde ce soir, la concurrence est rude il faut bien l’admettre. Première mission avant toute chose, dévaliser le merchandising, chose faite quelques minutes plus tard. Je reviens avec un CD inédit et vendu seulement lors des concerts ainsi que… 2 nouveaux tee-shirts du groupe (je dois en avoir maintenant 17 différents).
20 h pile, la première partie s’annonce, il s’agit de Funeral Suits un combo que je ne connais pas. Ils sont quatre sur scène, le look du musicien principal est jean troué et débardeur, il est maigre comme un clou et a une longue mèche de cheveu. Le groupe vient d’Irlande, le style fait assez penser à la new wave ou plutôt cold wave. Pas très emballant même si quelques morceaux semblent pas mal. Mais je trouve tout cela très froid et pas spécialement original. Bref ni bon ni mauvais, juste un groupe parmi tant d’autres.
La salle est maintenant bien remplie et sur scène on s’affaire. Je remarque seulement le décor sur scène avec des vagues en carton-pâte et en arrière plan au fond de la scène un grand rideau avec le logo du groupe. Et puis il y a deux gongs sur scène, le gros dont se servira Ritzy et un plus petit sur l’ampli de Rhydian. Pour compléter le tableau : deux amplis Fender au lieu d’un habituellement côté guitare sans oublier me semble-t-il un kit de batterie tout neuf du côté de Matt. J’ai jeté un coup d’œil sur la set list et je ne suis pas vraiment rassuré, 9 morceaux ce qui veut dire 50 minutes de concert au mieux. Matt et Rhydian, qui porte une espèce de bonnet, entrent sur scène. Enfin Ritzy qui fait son apparition, vêtue d’une robe avec en motif des grappes de raisin ! Une fois de plus, faire des photos va être un challenge, car entre des éclairages aveuglants et imprévisibles et une Ritzy Bryan toujours aussi virevoltante la tâche va être compliquée. Bonne surprise, le son est fort et ça claque bien. Encore heureux d'ailleurs, car je ne conçois pas la musique des Gallois sans mur de son. Et puis je m’aperçois vite que certains morceaux sont joués ce soir en version rallongée, par exemple avec Austère. Côté set list, pas de grande surprise si ce n’est que les versions live, surtout certains morceaux de The Big Roar, prennent une dimension épique et sonique. Démarrage en semi-douceur avec A Heavy Abacus. Le groupe alterne le chaud et le froid, la douceur et la rage ce qui caractérise bien le groupe. Pendant que Ritzy règle ses pédales à genoux devant nous, Matt actionne les premiers samples avec le rire un peu dément qui annonce The Magnifying Glass. On est en plein contraste avec le morceau précédent, car c’est à fond la caisse du début à la fin. Matt démontre que c’est un batteur assez impressionnant même si sa batterie est placée comme d’habitude sur la gauche de la scène avec la grosse caisse dirigée non pas vers le public ni même vers ses camarades, mais un peu en arrière comme pour atténuer un peu le bruit. Superbe version d’Austère même si une partie du public ne semble pas connaître les ah ah ah ah ah ah qui introduisent le morceau (version rallongée comme déjà dit) et puis aussi le sentiment que le groupe a franchi un cap avec un son net et puissant, une sorte de rouleau compresseur auquel il est bien difficile de résister.
Petit retour en arrière avec Ostrich issu du formidable mini album A Ballon Called Moaning qu’à titre personnel je juge bien meilleur que The Big Roar. Peut-être un des seuls morceaux superflus de la set list. J’aurais, de loin, préféré une version de The Last Drop un morceau fantastique que le groupe ne joue hélas plus. La prochaine fois que je verrai Ritzy j’essaierai de lui demander pourquoi. Et puis le niveau s’élève d’un coup avec tout d’abord The Greatest Light puis Cradle, Ritzy Brian ne se contente pas de bouger, elle semble être exaltée sur scène. Puis le final avec tout d’abord un des plus beaux morceaux de The Big Roar que j’ai découverts sur le tard. Il s’agit de Buoy qui en live prend toute sa saveur avec ce wall of sound que le groupe sait si bien recréer à l’intérieur de chacune de leur chanson. Mais dans Buoy il y a en plus un côté mystérieux et inquiétant qui donne à ce morceau un côté épique. Ritzy ne parle toujours pas le français sauf quelques mots, mais elle nous a promis de l’apprendre. C’est une des dix tâches importantes qu’elle s’est promise de réaliser ! Aller on lui pardonne !
Si je parle beaucoup de Ritzy c’est qu’elle est la figure de proue du groupe, parce que je la trouve jolie il faut bien le dire, mais il ne faudrait pas oublier Rhydian son compagnon. Au fil des années il sort peu à peu de l’ombre et alors qu’il y a trois ans il se contentait d’accompagner Ritzy il est maintenant sur scène son équivalent masculin avec lui aussi une grosse débauche d’énergie. Le final, on le connaît, mais c’est toujours un plaisir avec une version longue de Whirring pour un déluge sonore qui verra Matt taper comme un sourd et faire voler ses baguettes à travers la salle (je crois d’ailleurs qu’Armelle en a pris une sur le front) sans oublier Rhydian maltraitant sa basse et Ritzy à genoux devant ses pédales d’effets. On n’a pas compris, par contre, à quoi servait le petit gouvernail placé en dessous de son micro !! Pour corser la difficulté à prendre des photos ? Sûr que cela ne nous a pas aidés, ou alors pour indiquer que c’est elle qui mène la barque ? Aucun intérêt ; à supprimer sans hésitation.
L’objectif maintenant est de voir le groupe. Mauvaise surprise, nous n’avons pas le loisir de boire un coup le bar étant déjà fermé, de plus le service d’ordre nous intime l’ordre de quitter la salle après quelques minutes. Du coup on se retrouve à 9 devant l’entrée de la salle comme des imbéciles. On décide de rester un peu et bien nous en prend, car au bout de 5 minutes on voit Rhydian le bassiste qui sort de la salle pour fumer une cigarette. Il vient discuter avec nous et comprenant le problème retourne dans la salle en entrant par le café. 1 minute ne s’est pas encore écoulée que Ritzy nous ouvre la porte de la salle en nous demandant de la suivre. Pas de chance, à peine entrés, on se heurte, une fois de plus, à un service d’ordre intransigeant, voire même désagréable, tout cela sous les yeux éberlués des membres de The Joy Formidable. Heureusement Gérôme d’Alias arrivera avec beaucoup de mal à négocier 10 minutes avec le groupe à la Mezzanine. Bonheur complet en petit comité avec en plus des boissons à notre disposition. On discute, on fait signer un tas de trucs, on se fait prendre en photo bien sûr, il est clair qu’ils sont contents de nous retrouver à chacun de leur passage à Paris. Ritzy m’explique que le tee-shirt, que je porte ce soir, avec au dos toutes les dates, le concert de la Maroquinerie en janvier 2009 est le premier. C’était, tout simplement, le premier concert du groupe dans sa formation actuelle, Matt, le batteur, s’étant joint au groupe une semaine avant. Et j’y étais... Les 10 minutes vont se transformer en 20. J’en profite pour demander à Ritzy de m’écrire la set list sur une affichette du groupe prise à l’entrée de la salle. Pas de problème elle me la rédige avec, en plus, les signatures du groupe au complet ! On quitte le groupe heureux. Ritzy m’envoie une bise de loin, je suis content comme un gamin. Voila une soirée de rêve qui se termine dehors sous une pluie battante...il ne me reste plus qu’a changer mon pneu avec l’aide de Philippe! »
Cette journée, si formidable en apparence, commence donc à la sortie du travail, une demi-heure plus tôt, pour assurer le coup vers 18 h. Et, évidemment, l’impensable, ou presque, arrive. Je crève !! Une grosse crevaison, le flan du pneu déchiré quand même !! J’arrive tant bien que mal à trouver une place où je me gare lorsque je vais à la Maro. Me reste qu’à foncer pour descendre vers le Nouveau Casino et tout essoufflé retrouver quelques potes. Ayant oublié mes lunettes dans la voiture, je fais un aller et retour (40 minutes) et je reviens épuisé devant la salle.
Toute la bande est là, Jean Pierre, Gilles P, Michael, Gaby, Marine et Armelle, Yves, Denis et Robert. Bref dès l’ouverture on squatte une grosse moitié du premier rang. Petit inquiétude, il y a peu de monde ce soir, la concurrence est rude il faut bien l’admettre. Première mission avant toute chose, dévaliser le merchandising, chose faite quelques minutes plus tard. Je reviens avec un CD inédit et vendu seulement lors des concerts ainsi que… 2 nouveaux tee-shirts du groupe (je dois en avoir maintenant 17 différents).
20 h pile, la première partie s’annonce, il s’agit de Funeral Suits un combo que je ne connais pas. Ils sont quatre sur scène, le look du musicien principal est jean troué et débardeur, il est maigre comme un clou et a une longue mèche de cheveu. Le groupe vient d’Irlande, le style fait assez penser à la new wave ou plutôt cold wave. Pas très emballant même si quelques morceaux semblent pas mal. Mais je trouve tout cela très froid et pas spécialement original. Bref ni bon ni mauvais, juste un groupe parmi tant d’autres.
La salle est maintenant bien remplie et sur scène on s’affaire. Je remarque seulement le décor sur scène avec des vagues en carton-pâte et en arrière plan au fond de la scène un grand rideau avec le logo du groupe. Et puis il y a deux gongs sur scène, le gros dont se servira Ritzy et un plus petit sur l’ampli de Rhydian. Pour compléter le tableau : deux amplis Fender au lieu d’un habituellement côté guitare sans oublier me semble-t-il un kit de batterie tout neuf du côté de Matt. J’ai jeté un coup d’œil sur la set list et je ne suis pas vraiment rassuré, 9 morceaux ce qui veut dire 50 minutes de concert au mieux. Matt et Rhydian, qui porte une espèce de bonnet, entrent sur scène. Enfin Ritzy qui fait son apparition, vêtue d’une robe avec en motif des grappes de raisin ! Une fois de plus, faire des photos va être un challenge, car entre des éclairages aveuglants et imprévisibles et une Ritzy Bryan toujours aussi virevoltante la tâche va être compliquée. Bonne surprise, le son est fort et ça claque bien. Encore heureux d'ailleurs, car je ne conçois pas la musique des Gallois sans mur de son. Et puis je m’aperçois vite que certains morceaux sont joués ce soir en version rallongée, par exemple avec Austère. Côté set list, pas de grande surprise si ce n’est que les versions live, surtout certains morceaux de The Big Roar, prennent une dimension épique et sonique. Démarrage en semi-douceur avec A Heavy Abacus. Le groupe alterne le chaud et le froid, la douceur et la rage ce qui caractérise bien le groupe. Pendant que Ritzy règle ses pédales à genoux devant nous, Matt actionne les premiers samples avec le rire un peu dément qui annonce The Magnifying Glass. On est en plein contraste avec le morceau précédent, car c’est à fond la caisse du début à la fin. Matt démontre que c’est un batteur assez impressionnant même si sa batterie est placée comme d’habitude sur la gauche de la scène avec la grosse caisse dirigée non pas vers le public ni même vers ses camarades, mais un peu en arrière comme pour atténuer un peu le bruit. Superbe version d’Austère même si une partie du public ne semble pas connaître les ah ah ah ah ah ah qui introduisent le morceau (version rallongée comme déjà dit) et puis aussi le sentiment que le groupe a franchi un cap avec un son net et puissant, une sorte de rouleau compresseur auquel il est bien difficile de résister.
Petit retour en arrière avec Ostrich issu du formidable mini album A Ballon Called Moaning qu’à titre personnel je juge bien meilleur que The Big Roar. Peut-être un des seuls morceaux superflus de la set list. J’aurais, de loin, préféré une version de The Last Drop un morceau fantastique que le groupe ne joue hélas plus. La prochaine fois que je verrai Ritzy j’essaierai de lui demander pourquoi. Et puis le niveau s’élève d’un coup avec tout d’abord The Greatest Light puis Cradle, Ritzy Brian ne se contente pas de bouger, elle semble être exaltée sur scène. Puis le final avec tout d’abord un des plus beaux morceaux de The Big Roar que j’ai découverts sur le tard. Il s’agit de Buoy qui en live prend toute sa saveur avec ce wall of sound que le groupe sait si bien recréer à l’intérieur de chacune de leur chanson. Mais dans Buoy il y a en plus un côté mystérieux et inquiétant qui donne à ce morceau un côté épique. Ritzy ne parle toujours pas le français sauf quelques mots, mais elle nous a promis de l’apprendre. C’est une des dix tâches importantes qu’elle s’est promise de réaliser ! Aller on lui pardonne !
Si je parle beaucoup de Ritzy c’est qu’elle est la figure de proue du groupe, parce que je la trouve jolie il faut bien le dire, mais il ne faudrait pas oublier Rhydian son compagnon. Au fil des années il sort peu à peu de l’ombre et alors qu’il y a trois ans il se contentait d’accompagner Ritzy il est maintenant sur scène son équivalent masculin avec lui aussi une grosse débauche d’énergie. Le final, on le connaît, mais c’est toujours un plaisir avec une version longue de Whirring pour un déluge sonore qui verra Matt taper comme un sourd et faire voler ses baguettes à travers la salle (je crois d’ailleurs qu’Armelle en a pris une sur le front) sans oublier Rhydian maltraitant sa basse et Ritzy à genoux devant ses pédales d’effets. On n’a pas compris, par contre, à quoi servait le petit gouvernail placé en dessous de son micro !! Pour corser la difficulté à prendre des photos ? Sûr que cela ne nous a pas aidés, ou alors pour indiquer que c’est elle qui mène la barque ? Aucun intérêt ; à supprimer sans hésitation.
Sur la set list, aucun rappel indiqué, mais le groupe revient pour deux ultimes morceaux avec Greyhounds In The Slip sorti uniquement comme single et enfin The Everchanging Spectrum. 1 h 10 de concert. Jamais The Joy Formidable n’aura joué aussi longtemps à Paris. Impossible d’obtenir la set list, celle qui était au pied de Ritzy a été enlevée avant le début du set par le tour manager sans que l’on sache pourquoi et comme je me trouve plein centre, impossible pour moi de choper celles des deux autres musiciens d’où un sentiment de frustration qui s’empare de moi, car je les ai toutes depuis leur tout premier concert parisien. Je ne suis pas très objectif sur le coup, mais pour ma part le concert fut excellent, j’aurais aimé un public un peu plus démonstratif, mais il semble que le groupe ait du mal à trouver son public malgré un petit noyau dur de fans.
L’objectif maintenant est de voir le groupe. Mauvaise surprise, nous n’avons pas le loisir de boire un coup le bar étant déjà fermé, de plus le service d’ordre nous intime l’ordre de quitter la salle après quelques minutes. Du coup on se retrouve à 9 devant l’entrée de la salle comme des imbéciles. On décide de rester un peu et bien nous en prend, car au bout de 5 minutes on voit Rhydian le bassiste qui sort de la salle pour fumer une cigarette. Il vient discuter avec nous et comprenant le problème retourne dans la salle en entrant par le café. 1 minute ne s’est pas encore écoulée que Ritzy nous ouvre la porte de la salle en nous demandant de la suivre. Pas de chance, à peine entrés, on se heurte, une fois de plus, à un service d’ordre intransigeant, voire même désagréable, tout cela sous les yeux éberlués des membres de The Joy Formidable. Heureusement Gérôme d’Alias arrivera avec beaucoup de mal à négocier 10 minutes avec le groupe à la Mezzanine. Bonheur complet en petit comité avec en plus des boissons à notre disposition. On discute, on fait signer un tas de trucs, on se fait prendre en photo bien sûr, il est clair qu’ils sont contents de nous retrouver à chacun de leur passage à Paris. Ritzy m’explique que le tee-shirt, que je porte ce soir, avec au dos toutes les dates, le concert de la Maroquinerie en janvier 2009 est le premier. C’était, tout simplement, le premier concert du groupe dans sa formation actuelle, Matt, le batteur, s’étant joint au groupe une semaine avant. Et j’y étais... Les 10 minutes vont se transformer en 20. J’en profite pour demander à Ritzy de m’écrire la set list sur une affichette du groupe prise à l’entrée de la salle. Pas de problème elle me la rédige avec, en plus, les signatures du groupe au complet ! On quitte le groupe heureux. Ritzy m’envoie une bise de loin, je suis content comme un gamin. Voila une soirée de rêve qui se termine dehors sous une pluie battante...il ne me reste plus qu’a changer mon pneu avec l’aide de Philippe! »
The Joy Formidable est un trio rock provenant de North Wales(Royaume-Uni) et résidant actuellement à Londres. Leur style musical est une etiquette Dream pop, Indie Dirge pop, avec une comparaison à des groupes tels que les Pixies ou les Smashing Pumpkins. Ils firent leur première apparition scénique au festival In The City en 2006 sous le nom de Sidecar Kisses.
• First You Have to Get Mad – live album (November 2009)
• The Big Roar (January 2011)
THE JOY FORMIDABLE
Ritzy Bryan (Vocal/Guitar)
Rhydian Dafydd (Vocal/Bass)
Matt Thomas (Drums)
Rhydian Dafydd (Vocal/Bass)
Matt Thomas (Drums)
La Setlist du Concert
THE JOY FORMIDABLE
A Heavy Abacus (The Big Roar - 2011)
The Magnifying Glass (The Big Roar - 2011)
Austere (The Big Roar - 2011)
Ostrich (A Balloon Called Moaning - 2009)
The Greatest Light Is The Greatest Shade (The Big Roar - 2011)
Cradle (The Big Roar - 2011)
Buoy (The Big Roar - 2011)
While the Flies (A Balloon Called Moaning - 2009)
Whirring (The Big Roar - 2011)
Encore
Greyhounds In The Slips (Single - 2009)
The Everchanging Spectrum Of A Lie (The Big Roar - 2011)
The Magnifying Glass (The Big Roar - 2011)
Austere (The Big Roar - 2011)
Ostrich (A Balloon Called Moaning - 2009)
The Greatest Light Is The Greatest Shade (The Big Roar - 2011)
Cradle (The Big Roar - 2011)
Buoy (The Big Roar - 2011)
While the Flies (A Balloon Called Moaning - 2009)
Whirring (The Big Roar - 2011)
Encore
Greyhounds In The Slips (Single - 2009)
The Everchanging Spectrum Of A Lie (The Big Roar - 2011)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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