« La mode revival est de retour parmi nous, après les Stray Cats au début des années 80 c’est au tour d’Imelda May de conquérir Paris. Rockabilly direz vous ? Pas seulement, et ce concert en sera la preuve. La soirée est sold out depuis plusieurs jours. J’avoue avoir longtemps hésité entre The Vaccines, ce soir à la Flèche d’Or, et le concert d’Imelda. La curiosité l’a finalement emporté. Il y a déjà beaucoup de monde lorsque j’arrive, heureusement Vincent et Denis sont là. C’est donc sans grand problème que je m’installe au premier rang un peu sur la gauche. Le public est de tous horizons avec pas mal de bananes et de look fifties y compris pour les femmes assez nombreuses.
La première partie est assurée par Mick Wigfall & The Toxics, un trio assez curieux, car si Mick arbore un look rockab traditionnel on ne peut pas en dire autant du guitariste qui avec son tee-shirt des RAMONES, ses longs cheveux noirs bouclés qui le font ressembler à Kirk Hammett de Métallica et l’inscription L.AM.F. sur sa guitare, jure un peu dans le décor. Quant au batteur il jouera les premiers morceaux en portant un masque identique à celui des catcheurs mexicains. Musicalement c’est sympa, orientation rock & roll vintage, sans plus. Seule petite surprise, une reprise du Teenage Kicks des Undertones. Le dénommé Mick a fait le boulot, bonne voix, bonne présence, mais rien de transcendant cependant.
Place maintenant à Imelda May. C’est une superbe apparition qui s’offre à nos yeux. Robe serrée imitation peau de tigre avec pour tout accessoire une ceinture noire qui donne à la belle Irlandaise une taille de guêpe. Superbe. Imelda sur scène c’est aussi son backing band avec en priorité son guitariste et mari : Darrel Higham qui est tout simplement un excellent guitariste et qui va tout au long de la soirée grâce à des solos discrets, mais rageurs parfaitement assaisonner la musique de la jeune Irlandaise. J’attendais une femme un peu statique derrière son micro et bien j’ai eu tout faux. Imelda c’est beaucoup d’énergie sur scène et une présence indéniable. J’ai aussi beaucoup apprécié ce soir, outre le dépaysement total concernant la musique, le fait que je n’ai pas assisté à un concert purement rockabilly, mais à un concert de rock tout simplement. La Cigale est le cadre rêvé pour la prestation de la jeune femme, le son est parfait, le public l’est lui aussi et on s’envole pour 1 h 35 de rock & roll.
Avec Love Tatoo (la chanson), on constate qu’Imelda possède une voix superbe qu’elle arrive à moduler en la faisant passer d’un mode langoureux et charmeur à la rage. Comme d’habitude, ses cheveux sont attachés en queue de cheval et sa mèche blonde roulée et peroxydée. Son maquillage est celui d’une pin up, sans exagération, car son visage est naturellement beau et fin. La musique alliée au glamour, la recette est efficace surtout quand le talent est au rendez-vous. C’est véritablement un plaisir de se replonger dans une musique au fond très basique que l’on a parfois tendance à oublier. J’ai particulièrement aimé ce soir outre Love Tatoo les versions de Smokers Sons, Psycho ou bien alors Mayhem. Par moment la musique prend d’autres directions comme avec Pround & Humble mélange de country et de blues, excellent morceau du reste. Le spectacle est au rendez-vous, cuivres, contre basse et guitares, rien ne manque. Le meilleur sera pour la fin avec une superbe version de Johnny Got A Boom Boom qui plongera la salle dans une belle euphorie.
Évidemment on en redemande. Imelda revient sur scène pour une séquence nostalgie intimiste avec Three Steps To Heaven intitulé Pukelele Song sur la set list où elle prend place sur la contrebasse. À côté d’elle son bassiste qui pour l’occasion a troqué son instrument fétiche pour un Ukulélé, joli moment de tendresse. Et puis ce sera une belle reprise de Tainted Love avant de finir en beauté avec une superbe version de My Baby Left Me (je connaissais par cœur celle de Creedence, moins celle de Presley) qui va bientôt se transformer en That’s Allright Mama. Oui pas à dire Imelda est une grande, elle a du talent, elle possède énormément de classe et puis sur scène c’est une véritable showgirl. À noter les solos particulièrement pertinents de son mari Darrel qui tout en restant discret saura mener la baraque en sa compagnie.
1 h 34 de concert, un triomphe et un sans faute tout simplement, elle présente ses musiciens pendant que le bassiste prend une photo de la salle. Puis ils saluent tous la Cigale avant de quitter la scène. J’arrive avec quelques difficultés à récupérer la set list d’Imelda. En sortant de la salle je m’aperçois de certains changements dans la configuration de la Cigale. La fosse a une pente plus accentuée surtout près de la console. Tandis que derrière elle les sièges ont été supprimés. Ce n’est pas un mal ils ne servaient à rien. Chose bizarre, aucun merchandising ce soir. C’est clair je retournerai la voir dès que possible après cette superbe soirée. »
La première partie est assurée par Mick Wigfall & The Toxics, un trio assez curieux, car si Mick arbore un look rockab traditionnel on ne peut pas en dire autant du guitariste qui avec son tee-shirt des RAMONES, ses longs cheveux noirs bouclés qui le font ressembler à Kirk Hammett de Métallica et l’inscription L.AM.F. sur sa guitare, jure un peu dans le décor. Quant au batteur il jouera les premiers morceaux en portant un masque identique à celui des catcheurs mexicains. Musicalement c’est sympa, orientation rock & roll vintage, sans plus. Seule petite surprise, une reprise du Teenage Kicks des Undertones. Le dénommé Mick a fait le boulot, bonne voix, bonne présence, mais rien de transcendant cependant.
Place maintenant à Imelda May. C’est une superbe apparition qui s’offre à nos yeux. Robe serrée imitation peau de tigre avec pour tout accessoire une ceinture noire qui donne à la belle Irlandaise une taille de guêpe. Superbe. Imelda sur scène c’est aussi son backing band avec en priorité son guitariste et mari : Darrel Higham qui est tout simplement un excellent guitariste et qui va tout au long de la soirée grâce à des solos discrets, mais rageurs parfaitement assaisonner la musique de la jeune Irlandaise. J’attendais une femme un peu statique derrière son micro et bien j’ai eu tout faux. Imelda c’est beaucoup d’énergie sur scène et une présence indéniable. J’ai aussi beaucoup apprécié ce soir, outre le dépaysement total concernant la musique, le fait que je n’ai pas assisté à un concert purement rockabilly, mais à un concert de rock tout simplement. La Cigale est le cadre rêvé pour la prestation de la jeune femme, le son est parfait, le public l’est lui aussi et on s’envole pour 1 h 35 de rock & roll.
Avec Love Tatoo (la chanson), on constate qu’Imelda possède une voix superbe qu’elle arrive à moduler en la faisant passer d’un mode langoureux et charmeur à la rage. Comme d’habitude, ses cheveux sont attachés en queue de cheval et sa mèche blonde roulée et peroxydée. Son maquillage est celui d’une pin up, sans exagération, car son visage est naturellement beau et fin. La musique alliée au glamour, la recette est efficace surtout quand le talent est au rendez-vous. C’est véritablement un plaisir de se replonger dans une musique au fond très basique que l’on a parfois tendance à oublier. J’ai particulièrement aimé ce soir outre Love Tatoo les versions de Smokers Sons, Psycho ou bien alors Mayhem. Par moment la musique prend d’autres directions comme avec Pround & Humble mélange de country et de blues, excellent morceau du reste. Le spectacle est au rendez-vous, cuivres, contre basse et guitares, rien ne manque. Le meilleur sera pour la fin avec une superbe version de Johnny Got A Boom Boom qui plongera la salle dans une belle euphorie.
Évidemment on en redemande. Imelda revient sur scène pour une séquence nostalgie intimiste avec Three Steps To Heaven intitulé Pukelele Song sur la set list où elle prend place sur la contrebasse. À côté d’elle son bassiste qui pour l’occasion a troqué son instrument fétiche pour un Ukulélé, joli moment de tendresse. Et puis ce sera une belle reprise de Tainted Love avant de finir en beauté avec une superbe version de My Baby Left Me (je connaissais par cœur celle de Creedence, moins celle de Presley) qui va bientôt se transformer en That’s Allright Mama. Oui pas à dire Imelda est une grande, elle a du talent, elle possède énormément de classe et puis sur scène c’est une véritable showgirl. À noter les solos particulièrement pertinents de son mari Darrel qui tout en restant discret saura mener la baraque en sa compagnie.
1 h 34 de concert, un triomphe et un sans faute tout simplement, elle présente ses musiciens pendant que le bassiste prend une photo de la salle. Puis ils saluent tous la Cigale avant de quitter la scène. J’arrive avec quelques difficultés à récupérer la set list d’Imelda. En sortant de la salle je m’aperçois de certains changements dans la configuration de la Cigale. La fosse a une pente plus accentuée surtout près de la console. Tandis que derrière elle les sièges ont été supprimés. Ce n’est pas un mal ils ne servaient à rien. Chose bizarre, aucun merchandising ce soir. C’est clair je retournerai la voir dès que possible après cette superbe soirée. »
Imelda May, de son vrai nom Imelda Mary Clabby, est une chanteuse et musicienne irlandaise (Rockabilly, Blues), née le 10 juillet 1974 à Dublin. En 2009, elle remporte le Meteor Music Awards de la meilleur artiste féminine de l'année.
2005 : No Turning Back
2008 : Love Tattoo (#1 IRL, #58 UK)
2010 : Mayhem (#1 IRL)
2011 : More Mayhem
2008 : Love Tattoo (#1 IRL, #58 UK)
2010 : Mayhem (#1 IRL)
2011 : More Mayhem
IMELDA MAY
Imelda May - Vocals, Bodhran
Dave Priseman - Trumpet / Flugle Horn / Percussion
Darrel Higham - Guitar
Al Gare - Double Bass / Bass Guitar
Steve Rushton - Drums
Dave Priseman - Trumpet / Flugle Horn / Percussion
Darrel Higham - Guitar
Al Gare - Double Bass / Bass Guitar
Steve Rushton - Drums
La Setlist du Concert
IMELDA MAY
IMELDA MAY
Pulling The Rug (Mayhem - 2010)
Love Tattoo (Love Tattoo - 2008)
Poor Boy ((Howlin' Wolf Cover) (Jeff Beck Emotion & Commotion Jap ED - 2010)
Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw Cover)
Go Tell The Devil (Sharon Shannon - Saints & Scoundrels - 2009)
Big Bad Handsome Man (Love Tattoo - 2008)
Proud And Humble (Mayhem - 2010)
Sneaky Freak (Mayhem - 2010)
Gypsy (More Mayhem - 2011)
Knock 123 (Love Tattoo - 2008)
All For You (Mayhem - 2010)
Smoker’s Song (Love Tattoo - 2008)
Eternity (Mayhem - 2010)
Road Runner (Single - 2011)
Inside Out (Mayhem - 2010)
It’s Your Woodoo Workin (Love Tattoo - 2008)
Let Me Out (Mayhem - 2010)
Watcha Gonna Do (Love Tattoo - 2008)
Psycho (Mayhem - 2010)
Mayhem (Mayhem - 2010)
Johnny Got a Boom Boom (Love Tattoo - 2008)
Encore 1
Two Pukelele Songs
with Baby I Love You (The Ronettes Cover)
Encore 2
Tainted Love (Gloria Jones Cover)(Mayhem - 2010)
My Baby Left Me (Elvis Presley Cover)(B-Side Single Psycho - 2010)>
> That's All Right Mama (Elvis Presley Cover)
AFFICHE / PROMO / FLYER
http://youtu.be/_JR5XIAT3mk
http://youtu.be/3tG-wcvcAUo
http://youtu.be/6F2--6ygYTY
http://youtu.be/BMOgSdc8OAI
http://youtu.be/AlO_6zkB4Dg
http://youtu.be/Mz147m98jdQ
http://youtu.be/3tG-wcvcAUo
http://youtu.be/6F2--6ygYTY
http://youtu.be/BMOgSdc8OAI
http://youtu.be/AlO_6zkB4Dg
http://youtu.be/Mz147m98jdQ
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