Première Partie : MINA TINDLE
« Après la Cigale au printemps dernier, c’est maintenant au tour de la salle cosy du Trianon d’accueillir Alela Diane pour ce second concert parisien toujours en promotion d’Alela Diane & The Wild Divine le troisième album de la belle Américaine. Le concert n’affiche pas sold out ce soir mais pas d’inquiétude, la salle est bien remplie avec les deux balcons pris rapidement d’assaut alors que nous prenons place tranquillement au premier rang plein centre. Le public est en moyenne assez âgé, plus que lors des premières sorties d’Alela en France il y a quelques années me semble t’il.
Il doit être aux environs de 19h45 lorsque Mina Tindle fait son apparition sur scène. Mina je l’ai vu à plusieurs reprises, la dernière fois c’était il y a peu de temps en première partie de Beirut à l’Olympia. Ce soir elle va produire un set de bonne facture avec quelques beaux moments comme ce premier morceau appelé The Writer ou l’on retrouve un peu de St Vincent avec les boucles sur sa voix qui apportent une impression de légèreté et un petit coté étrange. Mina Tindle va être un peu plus tard rejoint par deux musiciens additionnel qui vont donner un coté un peu plus musclé à sa musique avec en particulier Olivier une sorte de mercenaire de la musique que l’on retrouve aussi dans des groupes comme Syd Matters. Bref c’est sympa et pas désagréable mais il manque tout de même une touche d’originalité flagrante. 35 minutes bien accueilli par le public bien sur.
Alela Diane sur scène c’est maintenant une petite troupe de 5 musiciens dont bien sur Tom le père qui joue un rôle de plus en plus important en live, Tom Bevitori son mari qui auparavant tenait la basse et qui officie discrètement à la guitare rythmique puis un bassiste et un batteur. On regrette un peu l’absence des guests tel que Mariée Sioux, Alina Hardin ou bien alors Matt Bauer que l’on voyait presque systématiquement sur scène avec la belle Américaine. Ce qui va me frapper ce soir, c’est comme je l’ai indiquer plus haut le rôle prépondérant de Tom son père qui prend de plus en plus de solos, normal vu l’orientation plus country et enlevée du dernier album. Et puis comme à La Cigale on verra plusieurs fois Alela sans sa guitare seul devant son micro (un micro doré d’ailleurs !). Pas de french touch comme lorsque on a pu la voir dans de jolies robes toutes simples, non ce soir c’est un jean bien serré et un petit haut noir avec des bretelles !! Mais le tout lui va à ravir. Et puis les cheveux ont encore poussé. Le set est bien rodé maintenant axé en majeure partie sur le dernier album qui n’a pas trop marché malheureusement alors qu’il est de très bonne facture mais beaucoup attendais à ce qu’Alela poursuive dans une carrière solitaire avec son folk hanté, je crois moi qu’il lui aurait été difficile de donner une suite à l’intemporel The Pirate’s Gospel et que la voix qu’elle suit est somme toute intéressante. La voix est parfaite, on le constate vite sur Elijah un des plus beaux morceaux du dernier album. Le groupe est décontracté, Alela nous indique qu’elle est sous le charme de cette nouvelle salle (Le Trianon) malgré le fait qu’elle ai fait d’autres belles salles à Paris. Une fois encore, j’ai des larmes qui me viennent aux yeux et ce à deux moments du set. Tout d’abord avec Tired Feet qui va me bouleverser ce soir et puis en fin de concert avec Oh My Mama, sans doute parce que je me sens concerné. Le mélange entre nouveaux et anciens morceaux est parfait, le concert a débuté avec le lumineux Of Many Colors qui représente à merveille la nouvelle orientation qu’a pris Alela. Pas mal de morceaus issus de To Be Still vont être aussi joué ce soir avec les incontournables Dry Grass & Shadows ou bien White As Diamonds. Par rapport au concert donné il y a quelques mois je trouve qu’il y a plus de décontraction dans le groupe.
Une petite surprise ce soir, Alela nous annonce qu’elle va jouer une chanson pour la première fois car elle devra la rejouer le lendemain lors d’une émission de France Inter (Emission d’Isabelle Giordano) et le groupe attaque une version de Bang (Shoot Me Down) que j’avais tout d’abord attribué à Nancy Sinatra mais qui en vérité avait été composé la même année (1966) par Sonny Bono pour Cher. Mais pour ma part la version de Nancy Sinatra reste la référence et ce soir c’est plutôt de cette version qu’Alela c’est inspirée avec son père Tom excellent à la guitare avec le coté trémolo si particulier. Il y aura juste une petite hésitation au début de la chanson. Autre surprise après le traditionnel The Riffle (la chanson qui m’a fait découvrir Alea) ce sera l’interprétation d’un tout nouveau morceau du nom de Rose & Thor, difficile d’avoir une opinion sur ce premier jet sinon que l’on n’est pas dépaysé. Plus tard, ce sera Raisin Gréâtes, un morceau qui au premier abord ne paie pas de mine mais qui ne vérité met la voix d’Alea véritablement en valeur, ce morceau la on l’apprécie sur le tard. Le set s’achève sur Suzanne et une fois de plus même si je connais presque tous les morceaux par cœur, je n’ai pas vu le temps passer.
Le rappel sera composer de deux morceaux avec tout d’abord Oh Mye Mama, je ne reviendrais pas dessus j’en ai déjà parler et il s’achèvera par Lady Divine un surnom que j’aime donner à Alea qui poursuit tranquillement son bonhomme de chemin avec une espèce de sérénité. 1h23 de concert et un seul regret, qu’elle ne joue plus certains morceaux comme Can You Blâme The Skye ou alors Gympie Eres par exemple mais peut être les a-t-elle trop jouer, cela reviendra peux être un jour.
On repart tous avec une set List dans la main, en sortant de la salle ou il n’y a curieusement pas de merchandising je me demande si je ne vais aller la voir la semaine prochaine à Rouen. On verra bien !
Ah oui, Alela est toujours divine ! »
Il doit être aux environs de 19h45 lorsque Mina Tindle fait son apparition sur scène. Mina je l’ai vu à plusieurs reprises, la dernière fois c’était il y a peu de temps en première partie de Beirut à l’Olympia. Ce soir elle va produire un set de bonne facture avec quelques beaux moments comme ce premier morceau appelé The Writer ou l’on retrouve un peu de St Vincent avec les boucles sur sa voix qui apportent une impression de légèreté et un petit coté étrange. Mina Tindle va être un peu plus tard rejoint par deux musiciens additionnel qui vont donner un coté un peu plus musclé à sa musique avec en particulier Olivier une sorte de mercenaire de la musique que l’on retrouve aussi dans des groupes comme Syd Matters. Bref c’est sympa et pas désagréable mais il manque tout de même une touche d’originalité flagrante. 35 minutes bien accueilli par le public bien sur.
Alela Diane sur scène c’est maintenant une petite troupe de 5 musiciens dont bien sur Tom le père qui joue un rôle de plus en plus important en live, Tom Bevitori son mari qui auparavant tenait la basse et qui officie discrètement à la guitare rythmique puis un bassiste et un batteur. On regrette un peu l’absence des guests tel que Mariée Sioux, Alina Hardin ou bien alors Matt Bauer que l’on voyait presque systématiquement sur scène avec la belle Américaine. Ce qui va me frapper ce soir, c’est comme je l’ai indiquer plus haut le rôle prépondérant de Tom son père qui prend de plus en plus de solos, normal vu l’orientation plus country et enlevée du dernier album. Et puis comme à La Cigale on verra plusieurs fois Alela sans sa guitare seul devant son micro (un micro doré d’ailleurs !). Pas de french touch comme lorsque on a pu la voir dans de jolies robes toutes simples, non ce soir c’est un jean bien serré et un petit haut noir avec des bretelles !! Mais le tout lui va à ravir. Et puis les cheveux ont encore poussé. Le set est bien rodé maintenant axé en majeure partie sur le dernier album qui n’a pas trop marché malheureusement alors qu’il est de très bonne facture mais beaucoup attendais à ce qu’Alela poursuive dans une carrière solitaire avec son folk hanté, je crois moi qu’il lui aurait été difficile de donner une suite à l’intemporel The Pirate’s Gospel et que la voix qu’elle suit est somme toute intéressante. La voix est parfaite, on le constate vite sur Elijah un des plus beaux morceaux du dernier album. Le groupe est décontracté, Alela nous indique qu’elle est sous le charme de cette nouvelle salle (Le Trianon) malgré le fait qu’elle ai fait d’autres belles salles à Paris. Une fois encore, j’ai des larmes qui me viennent aux yeux et ce à deux moments du set. Tout d’abord avec Tired Feet qui va me bouleverser ce soir et puis en fin de concert avec Oh My Mama, sans doute parce que je me sens concerné. Le mélange entre nouveaux et anciens morceaux est parfait, le concert a débuté avec le lumineux Of Many Colors qui représente à merveille la nouvelle orientation qu’a pris Alela. Pas mal de morceaus issus de To Be Still vont être aussi joué ce soir avec les incontournables Dry Grass & Shadows ou bien White As Diamonds. Par rapport au concert donné il y a quelques mois je trouve qu’il y a plus de décontraction dans le groupe.
Une petite surprise ce soir, Alela nous annonce qu’elle va jouer une chanson pour la première fois car elle devra la rejouer le lendemain lors d’une émission de France Inter (Emission d’Isabelle Giordano) et le groupe attaque une version de Bang (Shoot Me Down) que j’avais tout d’abord attribué à Nancy Sinatra mais qui en vérité avait été composé la même année (1966) par Sonny Bono pour Cher. Mais pour ma part la version de Nancy Sinatra reste la référence et ce soir c’est plutôt de cette version qu’Alela c’est inspirée avec son père Tom excellent à la guitare avec le coté trémolo si particulier. Il y aura juste une petite hésitation au début de la chanson. Autre surprise après le traditionnel The Riffle (la chanson qui m’a fait découvrir Alea) ce sera l’interprétation d’un tout nouveau morceau du nom de Rose & Thor, difficile d’avoir une opinion sur ce premier jet sinon que l’on n’est pas dépaysé. Plus tard, ce sera Raisin Gréâtes, un morceau qui au premier abord ne paie pas de mine mais qui ne vérité met la voix d’Alea véritablement en valeur, ce morceau la on l’apprécie sur le tard. Le set s’achève sur Suzanne et une fois de plus même si je connais presque tous les morceaux par cœur, je n’ai pas vu le temps passer.
Le rappel sera composer de deux morceaux avec tout d’abord Oh Mye Mama, je ne reviendrais pas dessus j’en ai déjà parler et il s’achèvera par Lady Divine un surnom que j’aime donner à Alea qui poursuit tranquillement son bonhomme de chemin avec une espèce de sérénité. 1h23 de concert et un seul regret, qu’elle ne joue plus certains morceaux comme Can You Blâme The Skye ou alors Gympie Eres par exemple mais peut être les a-t-elle trop jouer, cela reviendra peux être un jour.
On repart tous avec une set List dans la main, en sortant de la salle ou il n’y a curieusement pas de merchandising je me demande si je ne vais aller la voir la semaine prochaine à Rouen. On verra bien !
Ah oui, Alela est toujours divine ! »
Alela Diane Bevitori (née Alela Diane Menig en Californie) est une chanteuse et compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk proche de celui de Nick Drake. Son premir album "The Pirate's Gospel" est considéré comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007.
(http://www.myspace.com/alelamusic)
(http://www.facebook.com/aleladianemusic)
(http://www.aleladiane.com/)
(http://www.facebook.com/aleladianemusic)
(http://www.aleladiane.com/)
2004 - The Pirate’s Gospel (self-released)
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2006 - The Pirate's Gospel (Holocene Music)
2009 - To Be Still (Rough Trade)
2009 - Alela & Alina EP (Fargo)
2011 - Alela Diane & Wild Divine (Rough Trade)
ALELA DIANE & WILD DIVINE
Alela Diane : Vocal & Guitar
Tom Menig : Guitar
Tom Bevitori : Guitar
Jonas Haskins : Bass
Jason Merculief : Drums
ALELA DIANE & WILD DIVINE
Of Many Colors (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2009)
Elijah (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
White As Diamonds (To Be Still - 2009)
Tired Fleet (The Pirate's Gospel - 2006)
The Wind (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Tatted Lace (To Be Still - 2009)
Bang Bang (My Baby Shot Me Down)(Cher Cover)
The Rifle (The Pirate's Gospel - 2006)
Rose And Thorn (New Song)
My Brambies (To Be Still - 2009)
Rising Greatness (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
White Horse (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Long Way Down (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Heartless Highway (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Suzanne (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Encore
Oh! My Mama (The Pirate’s Gospel - 2007)
Lady Divine (To Be Still - 2009)
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