Première Partie: FUNERAL SUITS

Cette journée, si formidable en apparence, commence donc à la sortie du travail, une demi-heure plus tôt, pour assurer le coup vers 18 h. Et, évidemment, l’impensable, ou presque, arrive. Je crève !! Une grosse crevaison, le flan du pneu déchiré quand même !! J’arrive tant bien que mal à trouver une place où je me gare lorsque je vais à la Maro. Me reste qu’à foncer pour descendre vers le Nouveau Casino et tout essoufflé retrouver quelques potes. Ayant oublié mes lunettes dans la voiture, je fais un aller et retour (40 minutes) et je reviens épuisé devant la salle.
Toute la bande est là, Jean Pierre, Gilles P, Michael, Gaby, Marine et Armelle, Yves, Denis et Robert. Bref dès l’ouverture on squatte une grosse moitié du premier rang. Petit inquiétude, il y a peu de monde ce soir, la concurrence est rude il faut bien l’admettre. Première mission avant toute chose, dévaliser le merchandising, chose faite quelques minutes plus tard. Je reviens avec un CD inédit et vendu seulement lors des concerts ainsi que… 2 nouveaux tee-shirts du groupe (je dois en avoir maintenant 17 différents).
20 h pile, la première partie s’annonce, il s’agit de Funeral Suits un combo que je ne connais pas. Ils sont quatre sur scène, le look du musicien principal est jean troué et débardeur, il est maigre comme un clou et a une longue mèche de cheveu. Le groupe vient d’Irlande, le style fait assez penser à la new wave ou plutôt cold wave. Pas très emballant même si quelques morceaux semblent pas mal. Mais je trouve tout cela très froid et pas spécialement original. Bref ni bon ni mauvais, juste un groupe parmi tant d’autres.





Sur la set list, aucun rappel indiqué, mais le groupe revient pour deux ultimes morceaux avec Greyhounds In The Slip sorti uniquement comme single et enfin The Everchanging Spectrum. 1 h 10 de concert. Jamais The Joy Formidable n’aura joué aussi longtemps à Paris. Impossible d’obtenir la set list, celle qui était au pied de Ritzy a été enlevée avant le début du set par le tour manager sans que l’on sache pourquoi et comme je me trouve plein centre, impossible pour moi de choper celles des deux autres musiciens d’où un sentiment de frustration qui s’empare de moi, car je les ai toutes depuis leur tout premier concert parisien. Je ne suis pas très objectif sur le coup, mais pour ma part le concert fut excellent, j’aurais aimé un public un peu plus démonstratif, mais il semble que le groupe ait du mal à trouver son public malgré un petit noyau dur de fans.
L’objectif maintenant est de voir le groupe. Mauvaise surprise, nous n’avons pas le loisir de boire un coup le bar étant déjà fermé, de plus le service d’ordre nous intime l’ordre de quitter la salle après quelques minutes. Du coup on se retrouve à 9 devant l’entrée de la salle comme des imbéciles. On décide de rester un peu et bien nous en prend, car au bout de 5 minutes on voit Rhydian le bassiste qui sort de la salle pour fumer une cigarette. Il vient discuter avec nous et comprenant le problème retourne dans la salle en entrant par le café. 1 minute ne s’est pas encore écoulée que Ritzy nous ouvre la porte de la salle en nous demandant de la suivre. Pas de chance, à peine entrés, on se heurte, une fois de plus, à un service d’ordre intransigeant, voire même désagréable, tout cela sous les yeux éberlués des membres de The Joy Formidable. Heureusement Gérôme d’Alias arrivera avec beaucoup de mal à négocier 10 minutes avec le groupe à la Mezzanine. Bonheur complet en petit comité avec en plus des boissons à notre disposition. On discute, on fait signer un tas de trucs, on se fait prendre en photo bien sûr, il est clair qu’ils sont contents de nous retrouver à chacun de leur passage à Paris. Ritzy m’explique que le tee-shirt, que je porte ce soir, avec au dos toutes les dates, le concert de la Maroquinerie en janvier 2009 est le premier. C’était, tout simplement, le premier concert du groupe dans sa formation actuelle, Matt, le batteur, s’étant joint au groupe une semaine avant. Et j’y étais... Les 10 minutes vont se transformer en 20. J’en profite pour demander à Ritzy de m’écrire la set list sur une affichette du groupe prise à l’entrée de la salle. Pas de problème elle me la rédige avec, en plus, les signatures du groupe au complet ! On quitte le groupe heureux. Ritzy m’envoie une bise de loin, je suis content comme un gamin. Voila une soirée de rêve qui se termine dehors sous une pluie battante...il ne me reste plus qu’a changer mon pneu avec l’aide de Philippe! »
The Joy Formidable est un trio rock provenant de North Wales(Royaume-Uni) et résidant actuellement à Londres. Leur style musical est une etiquette Dream pop, Indie Dirge pop, avec une comparaison à des groupes tels que les Pixies ou les Smashing Pumpkins. Ils firent leur première apparition scénique au festival In The City en 2006 sous le nom de Sidecar Kisses.
• First You Have to Get Mad – live album (November 2009)
• The Big Roar (January 2011)
THE JOY FORMIDABLE
Ritzy Bryan (Vocal/Guitar)
Rhydian Dafydd (Vocal/Bass)
Matt Thomas (Drums)
Rhydian Dafydd (Vocal/Bass)
Matt Thomas (Drums)
La Setlist du Concert
THE JOY FORMIDABLE
A Heavy Abacus (The Big Roar - 2011)
The Magnifying Glass (The Big Roar - 2011)
Austere (The Big Roar - 2011)
Ostrich (A Balloon Called Moaning - 2009)
The Greatest Light Is The Greatest Shade (The Big Roar - 2011)
Cradle (The Big Roar - 2011)
Buoy (The Big Roar - 2011)
While the Flies (A Balloon Called Moaning - 2009)
Whirring (The Big Roar - 2011)
Encore
Greyhounds In The Slips (Single - 2009)
The Everchanging Spectrum Of A Lie (The Big Roar - 2011)
The Magnifying Glass (The Big Roar - 2011)
Austere (The Big Roar - 2011)
Ostrich (A Balloon Called Moaning - 2009)
The Greatest Light Is The Greatest Shade (The Big Roar - 2011)
Cradle (The Big Roar - 2011)
Buoy (The Big Roar - 2011)
While the Flies (A Balloon Called Moaning - 2009)
Whirring (The Big Roar - 2011)
Encore
Greyhounds In The Slips (Single - 2009)
The Everchanging Spectrum Of A Lie (The Big Roar - 2011)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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