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mardi 27 septembre 2011

THE SPECIALS ~ L'Olympia. Paris.












30th & BEYOND ANNIVERSARY TOUR

Première Partie : LES FRELONS


Ce qu’en a pensé Vik :

« It’s up for you... The Specials ! La légende du mouvement 2 Tone Ska, qui avec Madness (le débat peut faire rage), est surement Le groupe de Ska anglais par excellence. C'est presque un mystère l'irrésistible attraction qui a conduit à la fin des années 70 en Angleterre deux genres apparemment opposés tels que le punk et le ska-reggae à se croiser et se rejoindre viscéralement. Ce soir le groupe joue à Paris, à l’Olympia dans le cadre d’une grande tournée européenne. Un rendez-vous à ne pas manquer ! Une hérésie dans le cas contraire ! Inutile de se cacher derrière un mot. La soirée est spéciale ! Plus de billets en vente ! Lorsque le groupe de Coventry en 2009 a tenu une série de concerts, pour le 30e anniversaire, personne ne pouvait imaginer comment il aurait été incroyable en attirent la foule et en recevant des nombreuses réactions élogieuses. Même si Jerry Dammers, fondateur de la Spéciaux, clavier et principal compositeur, un vrai Johnny Rotten du genre, est le grand exclus de la réunion-financière (tensions d’ego et de désaccords internes !). Pour moi The Specials reste associé au concert inoubliable du 11 janvier 1980 au Palace de Paris et à l'album éponyme de 1979, en vinyle bien sûr.

20h00 : Les Frelons, groupe française de ska, investissent la scène avec un certain enthousiasme, comme pour couronner un rêve, visiblement heureux d'offrir un ensemble de leurs chansons avec un style qui est restée intacte au fil des ans malgré l'évolution des genres. Je ne jamais entendu parler de cette formation, même s’il existe depuis 1986 et je profite pour dire un merci à la production pour avoir comblé ce trou dans ma culture musicale. C’est la fête sur la scène, devant un public parsemé et peu des supporteurs, avant que la première danse puisse commencer pour de bon. 30 minutes intenses de gaité sympathique mais c’est tout. Dés que la première partie est terminée on remarque un rideau blanc qui couvrira la scène jusqu'au début du concert et pendant la pause d’entracte, riche en bière et enthousiasme.

21h08: Lumière tamisée d'abord puis blanche aveuglante et des cris. Une musique infantile instrumentale fait l’intro en résonnant dans les enceintes et après quelques seconds on découvre être Enjoy Yourself (Reprise). On essaye d'imaginer immédiatement comment elle sera la suite... « Enjoy yourself, enjoy yourself, it’s later than you think... » le refrain est dune durée très courte. Les lumières se rallument et The Specials sont présents devant nos yeux en toute décontraction. Incroyable ! Ça doit être le mot qu'ils ont tous pensé. Les musiciens apparaissent en contre-jour sur la scène derrière une immense toile blanche sur laquelle sont projetées leurs ombres, presque comme un arrêt sur image... déjà avec cette vision noire et blanche on nous conduit à l’intuition que le «Look Rude Boy» est respecté dans son intégralité. Seul les habits en noir et blanc et les lunettes (reste toujours le costume, chemise blanche et chapeau pork pie) semblent avoir un peu changés mais c’est normal car le passé est bien loin. Un premier roulement de tambour, quelque mesure bien rythmée et le rideau tombe faisant découvrir la réformation du groupe. Eh bien, pas tout à fait : le membre fondateur et « tête pensante » Jerry Dammers, suivi du légendaire tromboniste Rico Rodriguez (ex The Skatalites), a choisi, selon les versions, de décliner l'invitation des collègues pour la ré-formation (même s’ils ont joués ensemble à Londres) et c’est infiniment plus que honteux de faire une tournée sans eux et bien dommage pour les spectateurs.

Cela dit, regardons les présents: les sept musiciens. Le premier à être reconnu est Neville Staple, marqué par le temps, qui danse et chante comme un jeune, suivi par son ami de scène, le guitariste Lynval Golding, l'autre jamaïcain. Puis la deuxième guitare Roddy Byers, toujours punk avec des cheveux blancs, en dépit de sa forme éblouissante, et à la basse Sir Horace Gentleman, l'écrivant du ska. Pour compléter le vieux lion John Bradbury à la batterie, une section de trois cuivres qui ne retrouvera pas la sonorité distinctive de Rico, et un jeune homme qui joue misérablement du claviers, mais qui reste un clone de Jerry. Et Terry Hall ? Frontman, il avait vingt et un an lors du premier album, Rude Boy par définition, icône d'une génération, il est à droite, presque immobile tel un bougie devant le pied du micro, en costume sombre comme un ancien bandit des années 30, attitude cynique, flegmatique, quelques kilos en trop, un visage bouffi, une expression ennuyée, plus proche au personnage du chien Droopy que dans le passé... heureusement il y a la voix, toujours intacte, et pour le voir danser il faudra revoir les vidéos.

Maintenant la musique! On attend toutes ces chansons avec des refrains accrocheurs et faciles, dansées partout, connues par cœur, est passées du vinyl aux cassettes, dupliquées pour les amis, jusqu'à CD et MP3, toujours avec la même énergie écrasante, comme au premier jour...  et je vous le dit tout de suite : on sera comblé ce soir ! Ils attaquent avec  un son tranchant par Do The Dog (1979), chanson qui m’avait fait découvrir le groupe avec leurs premier et légendaire album, produit par Elvis Costello, qui sera presque entièrement joué (12 chansons sur 14). La chanson envahie les oreilles et le mot Skinheads est crié par tous, également par celui qui ne l'est pas, ou il ne l'a jamais été ou il ne le sera jamais.  Pendant que, au fond de la scène, s’allume l’iconographique «The Specials», dans la fosse se déchaîne un Pogo d'adrénaline entrainant des jeunes et des «Rude Boys» plus âgés dansent côte à côte. Les jambes ne peuvent pas rester immobiles, la danse est reine et il en sera ainsi tout le temps, pour toutes les chansons chargées d'émotions et de souvenirs. La chaleur et la suer commencent à se faire sentir... Dawning Of A) New Era arrive en enchaînée avec la furieuse envie de chauffer encore plus la salle et surtout le public haletant toujours ravi et bondissant. Et c’est pas fini, Neville Staple avec une voix grave crie « Bernie Rhodes knows; don't argue! » et immédiatement la basse de Horace Panter bat sa pulsation, le clavier rentre en fonction, les deux guitaristes courent en long et en large de la scène, le batteur s'excite avec une frappe sèche, courte et précise sans résonance et Terry Hall, en plein centre au micro chante « Why must you record my phone calls? Are you planning a bootleg LP?... ». Extraordinaire, c’est Gangsters, leur premier single qui entra dans le Top UK, toujours un bijou, une des meilleures interprétations du groupe et on poursuit avec It's Up to You, Monkey Man, Blank Expression et Doesn't Make It Alright. C’est clair que cette Réunion concerne la line-up de la meilleure période de '79 à '81, celle des deux premiers albums, laissant toute la production future de côté... Et Dieu merci.

Malgré les visages marqués par le temps, l’élégance et la touche des Specials est toujours la même : Rat race, Hey little rich girl, Concrete jungle... toutes ces chansons ont la même fraîcheur de l’époque avec la belle et perfaite voix de Terry Hall qui sur Do Nothing donne plus d'un frisson à ses fans. La Tracklist à été bien choisie et sans un instant de pause tous les hits du groupe sont présentés dans une version très proche de l’original.

Le public (âge moyen de la foule était bien au-delà 40), working class, est formé de vieux fans sans dreadlocks, ex-skinheads, ex-mods, prêts pour le délire et les larmes, attendent de voir leurs idoles de fin ’70, mais il y a aussi des jeunes qui ont grandi en écoutant les albums du groupe sans avoir eu l'occasion d'assister à un de leur concert. On danse le Ska et à la grande, seulement dans la partie centrale le rythme ralentit un peu, pour se rapprocher du Reggae et donner ainsi un peu de respiration. Chargés d'énergie, guitariste, bassiste et chanteur changent de place mais sans plaisanter comme de vieux amis, la section cuivres marque le tempo, le batteur frappe en force et finesse sur le cercle en métal de la caisse claire et équilibre une basse vrombissante... inutile de préciser que chaque incipit, refrain, changement de rythme de ces hymnes, sont connus de tous. Quand arrive la cadence nonchalante de A message to you Rudy, diablement entraînante avec sa section de cuivres, c’est le bonheur pour tous jusqu’à la chanson finale Enjoy yourself, avec une rendue folle.

Une petite pause et on ouvre le rappel avec deux perles, Guns of Navarone  et pour la fin The Specials saluent avec You’re Wondering Now, la meilleure chanson que j'ai entendu pour terminer en beauté un concert... You’re wondering now, what to do, now you know this is the end. Un petit texte et une musique qui donne envie de faire bouger la tête de haut en bas. Un digne et très applaudi final. Assez pour rentrer à la maison satisfait, altérée par la chaleur et les émotions, mais le concert n’est pas fini, car il manque encore une chanson... le groupe est obligé de revenir pour Ghost Town, morceau écrit par Jerry Dammers le grand absent de la soirée, hymne d’une génération, et qui était resté en juin 1981 pendant trois semaines N 1 dans le Top Anglais. « Do you remember the good old days before the ghost town? » chante Terry Hall, visiblement ému, « We danced and sang as the music played in any boomtown. »  Le public continue à danser sur ces mêmes notes, réfléchissant et souriant avec l’envie de faire savoir aux Specials de l'époque que la réalité n'a pas changé... Une ovation géante pour les adieux.

Le groupe, plutôt en forme, a joué pendant 1h30 le Set que chaque spectateur voulait entendre, parfaitement rythmé, sans temps mort et toujours actuel 32 ans après... et le public a dansé pour tout ce temps. C'est passé trop vite !!! Et avouons-le, The Specials, même sans surprise, nous a donné un souffle du passé qui a été difficile à détester et, mettant de côté la question de la non-participation de Jerry Dammers et d'un Terry Hall taciturne, ce fut un concert déchirant et une excellente fête d'anniversaire tant attendue. En sortant de la salle certains fans, genoux et hanches qui grincent, cheveux gris coupés ras de rigueur, ont les yeux brillants, un sourire sur le visage... c'était la musique de leurs années d'adolescence mais ils pensent déjà à la prochaine fois... on est ska'd pour la vie.  « Happy ? » pourrait me demander Droopy, mais je pense que la réponse est connue.

You're wondering now, what to do, now you know this is the end
You're wondering how, you will pay, for the way you did behave

You're wondering now, what to do, now you know this is the end...
»







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The Specials est un groupe de musique britannique de ska formé en 1977 autour du claviériste Jerry Dammers. À partir de la cassure de la formation originelle, de nombreux membres du groupe ont travaillé avec d'autres groupes et se sont reformés plusieurs fois pour faire des tournées ou enregistrer des projets ayant trait aux Specials. Malgré cela, il n'y a jamais de réunion complète de la formation initiale. En novembre 2008, vingt-cinq ans après avoir annoncé son départ des Specials, Terry Hall a confirmé son intention de réunir le groupe ska de Coventry sans Jerry Dammers, qui a qualifié le projet de « fraude intellectuelle ».



Specials (1979)
More Specials (1980)
In the Studio (1984)
The Single Collection (1991)
Today's Specials (1996)
Guilty 'til Proved Innocent! (1998)
Skinhead Girl (2000)
Conquering Ruler (2001)
Live at Brixton - Sunday Times Live album free giveaway (2009)




THE SPECIALS

Terry Hall - vocals and songwriting
Lynval Golding - rhythm guitar, vocals
Neville Staple - toasting, backing vocals, percussion
Roddy Byers - lead guitar
Horace Panter - bass guitar
John Bradbury - drums
Nik Torp - keyboards
Jon Read - trumpet
Adam Birch - trumpet
Tim Smart - trombone
Drew Stansall - saxophone and flute


La Setlist du Concert
THE SPECIALS

01. Enjoy Yourself (Reprise) (More Specials - 1980)
02. Do the Dog (Rufus Thomas Cover) (The Specials - 1979)
03. (Dawning Of A) New Era (The Specials - 1979)
04. Gangsters (Prince Buster Cover) (The Single Collection - 1991)
05. It's Up to You (The Specials - 1979)
06. Monkey Man ( Toots & The Maytals Cover) (The Specials - 1979)
07. Blank Expression (The Specials - 1979)
08. Doesn't Make It Alright (The Specials - 1979)
09. Rat Race (More Specials - 1980)
10. Hey Little Rich Girl (More Specials - 1980)
11. Stupid Marriage (The Specials - 1979)
12. Concrete Jungle (The Specials - 1979)
13. Friday Night, Saturday Morning (Single B Side Ghost Town - 1981)
14. Stereotypes (Part 1 &2) (More Specials - 1980)
15. Man At C&A (More Specials - 1980)
16. Do Nothing (More Specials - 1980)
17. A Message to You Rudy (Dandy Livingstone Cover)(The Specials - 1979)
18. Nite Klub (The Specials - 1979)
19. Little Bitch (The Specials - 1979)
20. Too Much Too Young (The Specials - 1979)
21. Enjoy Yourself (It's Later Than You Think) (More Specials - 1980)

Encore 1

22. Guns Of Navarone (The Skatalites Cover)The Special AKA Live! EP - 1980)
23. You're Wondering Now (The Specials - 1979)

Encore 2

24. Ghost Town (Single - 1981)

La durée du concert : 1h32

AFFICHE / PROMO / FLYER








ART BRUT ~ La Maroquinerie. Paris.











Première Partie :


Ce qu’en a pensé Emilie :

« Une fois n’est pas coutume, j’arrive à la Maroquinerie ce mardi soir avec un bon quart d’heure d’avance sur l’horaire, mais les portes sont déjà ouvertes. Et qui vois-je dans la petite salle réservée au merchandising ? Jasper Future en personne ! Déjà que j’ai du mal avec les demandes d’autographes en général, l’idée d’en demander une AVANT le concert me paraît franchement bizarre, aussi je me contente d’un vague « Hello » auquel il me répondra gentiment, et je file rejoindre mon premier rang, et Gilles à qui je ne mentionnerai pas ma rencontre d’ailleurs, toute honteuse de n’avoir pas pu articuler plus d’un mot. Nous nous sentons un peu seuls, mais les gens finiront par arriver petit à petit, même si ce n’était pas complet (il ne faut pas rêver non plus, leur dernier passage à Paris ne remonte qu’au mois de mai).

La première partie est un duo anglais du nom de The Lovely Eggs, dont j’avais déjà écouté une chanson puisque c’est un coup de cœur d’Eddie Argos qui a du coup eu envie de les emmener en tournée avec eux. J’avais bien aimé le clip, j’ai adoré la prestation : Holly Ross, la chanteuse/guitariste, en mini-jupe et collants, commencera le concert allongée au milieu de ses amplis, et alternera petite voix mutine façon comptine et hurlements, le tout d’un ton pas toujours très juste, mais qu’est-ce que c’est rock’n’roll ! Le batteur (son mari, apprendrais-je par la suite) David Blackwell tantôt se contente d’assurer le rythme, tantôt martèle ses fûts lors de passages noise réjouissants. Et assurera également quelques chœurs discrets. Holly quant à elle descendra dans le public, chantant même à genoux devant un gars. Les textes sont ultra décalés, parlant aussi bien d’olives et de pastèques que du fait d’avoir un boulot de merde (thème récurrent dans leurs chansons apparemment). Holly est rigolote et enjouée, même si son accent à couper au couteau n’aide pas la communication avec le public, elle n’aura de cesse de discuter avec nous (exemple de conversation : « comment dit-on fucker en français ? » ; « les trois choses qu’on préfère dans la vie sont la bière, ah non il y a aussi les sandwichs, donc les quatre choses que l’on préfère sont la bière, les sandwichs, le punk rock et Art Brut »). Sur cette dernière élucubration le public ne réagit guère, la demoiselle nous exhorte donc « mais vous avez payé 22€ pour venir, vous avez envie de voir Art Brut quand même non ? ». Et enfin le public comprend et applaudit.

Si techniquement la prestation n’était pas d’un excellent niveau, l’humour et le côté décalé ont suffi au duo pour emporter le morceau. J’ai bien envie de les revoir !

Au tour d’Art Brut à présent. Les quatre musiciens envahissent la scène avant Eddie comme à l’habitude, et notre trublion de service nous rejoint ensuite. J’ai la setlist sous les yeux et sait donc d’avance que Formed A Band va ouvrir les hostilités. Choix étrange de balancer le « gros » single d’entrée de jeu. Ce n’est d’ailleurs pas la seule bizarrerie de la setlist, parsemée ça et là d’un titre inédit, d’une B-side, et de morceaux assez obscurs (enfin, pas pour moi bien sûr). Mais le public suit sans problème, les morceaux chez Art Brut ne servant de toute façon que de base aux facéties et autres improvisations d’Argos. Sur My Little Brother, on apprend que maintenant, c’est plus pour lui que pour son frère que ses parents s’inquiètent. « Vous voulez que vos parents s’inquiètent pour vous ? Montez un groupe, pas un groupe qui cartonne, juste un qui marche suffisamment pour ne pas splitter ! » nous lancera-t-il, mi-sérieux mi-goguenard. Sur The Passenger, il mimera un bus, et nous expliquera que, déçu de se rendre compte que la chanson homonyme d’Iggy Pop ne parlait pas des transports publics, il s’était senti obligé de réparer ce problème.  Eddie fait ensuite marcher le public « We used to have a song about Los Angeles… ». Les gens ne prêtent pas attention au “used to” et hurlent de joie à l’idée d’entendre Moving To L.A. … et la petite nouvelle Arizona Bay s’invite à la place. Sur Modern Art on finit bien sûr tous par terre ; lorsqu’Eddie nous demande ce qu’on veut comme titre, on se retrouve une nouvelle fois avec Nag Nag Nag Nag. Et mon Blame It On The Trains ?  Mais je ne leur en garde pas rigueur, fascinée que je suis par les grimaces de Jasper (j’ai quasiment le nez dans sa guitare avant que quelques mouvements de foule ne me décalent vers la gauche) et le débit quasi continu d’Eddie. Sans oublier l’adorable Freddie, toute discrète à gauche, l’autre guitariste Ian qui n’est pas en reste côté solos, et le fameux « batteur debout » Mikey B.  Ma seule grosse déception sera finalement l’absence des chœurs de Freddie sur Sealand. Après l’habituel passage Top of the Pops sur Good Weekend, le rappel comprendra donc la B-side de Brilliant ! Tragic ! Unprofessional Wrestling (pendant laquelle Eddie mimera une prise de catch sur Jasper) et se clôturera sur la sympathique Post Soothing Out, Eddie quittant la scène dès la fin de son texte en laissant ses musiciens se lâcher pendant encore cinq bonnes minutes.

Déjà la fin (merci Gilles pour la setlist !), je ne suis pas triste puisque je vais les revoir à Londres en novembre. Au merchandising où je me suis acheté un énième tee shirt, je n’ai pas dégainé mon stylo assez vite pour avoir un autographe de Freddie (j’ai de toute façon tout ce qu’il me faut de ce côté, cf ma review du Nouveau Casino) et je me rabattrai sur la chanteuse des Lovely Eggs (comprenant à ce moment donc qu’elle s’appelle Molly et pas « Pauline », comme j’avais cru entendre pendant le concert). Rentrée à la maison, Wikipedia m’apprit qu’en plus de me déboucher les oreilles, je devrais apprendre à lire : son prénom, comme jel’ai déjà indiqué plus haut, c’est Holly.

Excellente soirée une fois encore avec Art Brut (me décevront-ils un jour ? Je ne crois pas). Pas forcément très accrocheurs en version studio (enfin moi j’adore, mais je ne suis pas objective), leurs morceaux prennent vraiment une dimension très différente en live, et je ne peux que vous encourager à aller les voir si ce n’est pas déjà fait ! Mais ne l’ai-je pas déjà dit ? »





 The Lovely Eggs est un duo indie rock anglais de Lancaster. Le groupe formé au cours de 2006 est constitué d’un couple marié, Houx Ross  et David Blackwell.

 
 (http://www.myspace.com/thelovelyeggs)
 (http://www.thelovelyeggs.co.uk/)
 (http://www.facebook.com/group.php?gid=98187665916)




Art Brut est un groupe de rock britannique formé en 2003. Il se distingue par la personnalité du chanteur Eddie Argos, dont les limitations vocales sont compensées par un style particulier (il scande ses textes plus qu'il ne les chante), un humour omniprésent et un fort accent cockney. Art Brut se situe dans la lignée de Pixies ou de The Fall.

Le nom du groupe fait référence à l'Art Brut, appellation utilisée par le peintre français Jean Dubuffet pour décrire l'art créé par des individus sans culture artistique. Le 20 avril 2009, Art Brut sera de retour avec un troisième opus intitulé Art Brut Vs. Satan. Deux ans après It's a Bit Complicated, les Londoniens ne reviennent pas tous seuls puisqu'ils ont enrôlé Frank Black, alias Black Francis (Pixies), comme producteur.

(http://www.myspace.com/artbrut)



 If You Were Fruit (2009)
Cob Dominos (2011)



* Bang Bang Rock & Roll (2005)
   * It's A Bit Complicated (2007)
* Art Brut vs. Satan (2009)
* Brilliant! Tragic! (2011)




THE LOVELY EGGS
 Holly Blackwell (Guitar & Vocals)
David Blackwell (Drums, Ukulele & Vocals)



ART BRUT
Eddie Argos (lead vocals)
Ian Catskilkin (lead guitar)
Freddy Feedback (bass guitar)
Jasper "Jeff" Future (guitar, backing vocals)
Mikey Breyer (drums)

 La Setlist du Concert
THE LOVELY EGGS



People Are Twats (Cob Dominos - 2011)
I Like Birds But I Like Other Animals Too (If You Were Fruit - 2009)
Hey Scraggletooth! (Cob Dominos - 2011)
Fuck It (Cob Dominos - 2011)
Muhammad Ali And All His Friends (Cob Dominos - 2011)
I’m A Journalist (Cob Dominos - 2011)
O Death (If You Were Fruit - 2009)
Oh The Stars (If You Were Fruit - 2009)
Panic Plants (Cob Dominos - 2011)
Dont Look At Me (Cob Dominos - 2011)
Watermelons (Cob Dominos - 2011)
Have You Ever Heard Digital Accordion? (If You Were Fruit - 2009)








La durée du concert : 0h45

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La Setlist du Concert
ART BRUT


   Formed A Band (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Axl Rose (Brilliant! Tragic! - 2011)
My Little Brother (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Lost Weekend (Brilliant! Tragic! – 2011)
   The Passenger (Art Brut vs. Satan - 2009)
Arizona Bay (New song)
Summer Job (Art Brut vs. Satan - 2009)
Modern Art (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Sexy Sometimes (Brilliant! Tragic! – 2011)

Alcoholics Unanimous (Art Brut vs. Satan - 2009)
Martin Kemp Welch Five A-Side Football Rules! (Brilliant! Tragic! – 2011)
DC Comics and Chocolate Milkshake (Art Brut vs. Satan – 2009)
Nag Nag Nag Nag (It's a Bit Complicated - 2007)
Emily Kane (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
I Am The Psychic (Brilliant! Tragic! – 2011)
Sealand (Brilliant! Tragic! – 2011)



Encore

Good Weekend (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Unprofessional Wrestling (B-side)
Post Soothing Out (It's a Bit Complicated - 2007)